Les extraits de chansons puisées du répertoire du malouf et du haouzi, interprétés par les jeunes chanteurs constantinois Adel Meghouache, Nazim Lemnouar et Mohamed Amine Bounah, en l’occurrence Houkmek Houkm El Bey, Mendjat Fourgtek Fi Bali et Mahan’ti Oua Ghrami, ont fait voyager le public dans cette ambiance douce et mélodieuse que la musique andalouse crée invariablement. L’assistance a également découvert le chanteur turc Hamdi Demircioglu dont le pays était l’invité d’honneur de cette 11e édition du Festival.
S’exprimant lors d’un point de presse qu’elle animé après avoir présidé l’ouverture officielle, à la salle Ahmed Bey (Zénith) du 11e Festival international du malouf, la ministre a indiqué que la préservation des différents genres musicaux algériens est «un devoir».
Après une absence de six ans, le Festival international du malouf est de retour avec un nouveau commissaire, qui n’est autre que le chanteur constantinois du malouf et du hawzi notoire, Lyes Benbakir, alias Lyés Kenstini. Lors d’une conférence de presse, animée hier matin, au Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, à Alger, le commissaire Lyes Benbakir a rappelé que le Festival international du malouf est placé sous le slogan «Le malouf, la citadelle Constantine et son école authentique».