Quatre rapporteurs de l'ONU ont exprimé leur inquiétude mercredi quant à l'exécution prévue d'un condamné à mort aux États-Unis par inhalation d'azote, une méthode qui serait une première mondiale, et pour laquelle ils estiment qu'elle pourrait entraîner de «graves souffrances». Dans ce type d'exécution, la mort est provoquée par hypoxie (raréfaction d'oxygène).
Le 23 novembre, l'Iran a procédé à l'exécution d'un individu condamné pour le meurtre d'un membre des forces de l'ordre pendant les manifestations de masse qui ont secoué le pays l'année dernière, selon des organisations de défense des droits humains.
Le jeudi 16 novembre, deux individus condamnés à mort ont été exécutés en Alabama et au Texas, dans le sud des États-Unis, portant ainsi à 23 le nombre d'exécutions dans le pays cette année. À l'âge de 49 ans, Casey McWhorter a fait face à la peine capitale en Alabama pour le meurtre du père d'un de ses amis, un crime commis lorsqu'il avait tout juste 18 ans.
Une femme singapourienne âgée de 45 ans a été exécutée ce aujourd'hui pour trafic de drogue, devenant ainsi la première femme à subir la peine capitale dans la ville-État en près de 20 ans.
L'Iran a exécuté samedi un homme reconnu coupable d'avoir dirigé un réseau de trafic d'êtres humains et de prostitution, au lendemain de l'exécution de trois hommes liés aux manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, a annoncé l'autorité judiciaire.
L’Iran a exécuté hier le dissident irano-suédois Habib Chaab, condamné à mort pour «terrorisme», a annoncé la justice iranienne, qui l’accuse d’être le dirigeant d’un groupe séparatiste arabe de l’ouest du pays.