Joe Biden aura clôturé sa première mandature à la Maison-Blanche sur une implication directe et inédite dans un conflit armé au Moyen-Orient, marquée par un soutien militaire et diplomatique sans précédent à Tel-Aviv.
Erdogan et son concurent Kiliçdaroglu ont 15 jours pour remobiliser l’électorat et chercher des alliances afin d'affronter un deuxième tour qui s’annonce palpitant, le 28 mai prochain.
Il est l’anti-Recep Tayyip Erdogan et se rêve en sauveur d’une démocratie turque abîmée par 20 années de pouvoir sans partage. Kemal Kiliçdaroglu, candidat de l’alliance de l’opposition turque à la présidentielle, devrait contraindre pour la première fois le chef de l’Etat turc à disputer un second tour depuis son avènement à la tête du pays. Au soir du premier tour, ni le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), à la tête d’une coalition de six partis de l’opposition ni M. Erdogan ne semblaient en mesure de rallier la majorité des suffrages, selon l’agence étatique Anadolu.
Le parti prokurde HDP, troisième force politique turque, a annoncé hier qu’il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 14 mai, une décision interprétée comme un soutien tacite au candidat de l’alliance de l’opposition qui défiera le président Recep Tayyip Erdogan.