C’est le plus grand massacre de population entrepris depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de 10 000 morts, 25 000 blessés, dont une des caractéristiques est que le tiers sont des enfants. Jamais autant d’enfants n’ont été tués ou mutilés en à peine un mois, de la façon la plus tragique, c'est-à-dire dans leur maison, leur rue ou leur école, sous des bombes larguées de jour et de nuit. Parqués ou errants, privés de parents, les survivants n’ont pour seul horizon que les ruines et pour quotidien des explosions de bombes au phosphore blanc.