Après des années d’atermoiements et de constats critiques, les autorités semblent décidées enfin à se pencher sur le phénomène de la salinité et de la pollution des eaux du Bas Sébaou, l’un des plus grands fleuves du pays.
La population de la wilaya de Bordj Bou Arréridj a été surprise dans l’après-midi de mercredi 16 août par des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute la région vers 17h, provoquant des torrents d’eau et de boue.
Les communes les plus gravement touchées par la furie des eaux de pluie sont Bou Ismail, Koléa, Fouka et Khemisti. Il n’en demeure pas moins que les autres localités, telles que Douaouda, Aïn Tagouraït, Bouharoun, Chaiba et le chef-lieu de Tipasa n’ont pas échappé à la colère de la nature.
A l’heure où les autorités en charge de la gestion des ressources en eau entreprennent de nouveaux forages pour pallier l’assèchement du barrage de Tichy-Haf et alimenter Béjaïa et les grands centres urbains, l’inquiétude monte dans les villages de la haute vallée de la Sahel Soummam, qui craignent une répartition inéquitable de cette ressource vitale.