Le Front des forces socialistes (FFS) a appelé à une «plus grande vigilance» dans ce contexte particulier que traverse le pays, marqué par des «manœuvres sournoises» visant à semer la haine et la division entre les enfants du peuple.
L’affaire de M’chedallah (Bouira) a fait réapparaître le discours de la haine, notamment sur les réseaux sociaux, devenus un défouloir de toutes les formes de racisme. Des propos haineux rapportés, ou juste partagés par beaucoup de pages ou des personnes identifiées.
Pour l’avocat Farouk Ksentini, la loi délimite assez bien les limites à ne pas dépasser afin de ne pas tomber sous le coup d’une sévère condamnation pour propagation de discours de la haine et de la discrimination. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il appelle à la désignation et à l’installation rapide des membres de l’Observatoire de prévention et de dénonciation de ces actes répréhensibles pour rendre plus efficaces la lutte contre ce phénomène.
Le général de corps d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a mis en garde, hier à Alger, contre «l’alarmisme médiatique» qui accompagne certains phénomènes sociaux négatifs, ainsi que les polémiques stériles qui en résultent et qui sont de nature à provoquer des différends au sein des composantes de la société. «Comme je l’ai déclaré, à des occasions précédentes, la bataille d’aujourd’hui est une bataille de conscience par excellence et, à ce titre, je voudrais aborder une question qui a pris, ces derniers temps, des proportions inquiétantes.