Un essai intitulé L’Algérie aléatoire*, conçu par Farid Daoudi, soulève des réflexions pertinentes sur deux défis majeurs auxquels l’Algérie est confrontée : la valorisation des diasporas algériennes et la lutte contre l’oligarchie. Bien que l’on ne puisse confirmer la circulation réelle de cet ouvrage dans les sphères du pouvoir, les thématiques abordées méritent d’être examinées, tant elles semblent susceptibles d’inspirer les futures orientations gouvernementales.
Les communautés expatriées sont un formidable vivier de compétences qui représentent un enjeu stratégique pour l’Algérie.
5. La décennie noire et le lien rompu entre la diaspora et l’Algérie. Le recul des années 80 est consolidé avec la décennie noire en Algérie qui fait fuir de nombreux cadres du pays mais aussi la diaspora qui refuse de cautionner la barbarie islamiste opérée et décide de se recentrer sur la France avec un lien rompu et surtout un impossible retour au pays.
La nation algérienne est une et indivisible, même si certains tentent par différents subterfuges de souffler sur les braises pour tenter de la disloquer. Il n’empêche que l’Algérie doit en urgence se positionner d’une manière stratégique pour contrebalancer les risques potentiels.