Les relations déjà compliquées entre l’Algérie et la France connaissent un nouvel accès de tension. Le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé, dans un communiqué publié samedi, une vive protestation suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire d’un de ses agents consulaires en poste en France.
Après deux auditions dans le fond durant la semaine écoulée, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida a clôturé l’affaire de l’écrivain Boualem Sansal, détenu depuis quatre mois, et l’a renvoyée pour examen, après l’avoir expurgée de toutes les charges criminelles, dont celles liées à l’article 87 bis et ses alinéas.
Le parquet près le tribunal de Batna a annoncé le placement en détention provisoire de huit individus pour meurtre et participation à une rixe entre bandes de quartier ayant entraîné la mort d’une personne, indique un communiqué rendu public lundi.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a rejeté, hier, l’appel pour la libération provisoire de l’écrivain Boualem Sansal. Le collectif de la défense de Sansal s‘est basé sur l’article 123 du code de procédure pénale pour contester la mise sous mandat de dépôt du mis en cause, le 21 novembre dernier, par le juge d’instruction pour plusieurs griefs en lien avec l’article 87 bis relatifs aux actes subversifs, à «l’atteinte à la souveraineté nationale» et «l’unité territoriale».
La chambre d’accusation près la cour d’Alger examinera le 11 décembre l’appel introduit par la défense de l’écrivain Boualem Sansal contre la mise sous mandat de dépôt du juge d’instruction, devant lequel il a comparu le 21 novembre, pour plusieurs faits liés à l’article 87 bis du code pénal et à d’autres dispositions relatives aux «atteintes à l’intégrité territoriale» et à «l’unité nationale».
Depuis le 7 octobre dernier, 184 Palestiniennes croupissent dans les prisons israéliennes où elles survivent dans des conditions inhumaines.
La justice malienne a placé hier sous mandat de dépôt une figure religieuse pour «atteinte au crédit de l’Etat et propos pouvant troubler l’ordre public», après que celui-ci a dénoncé «les coupures intempestives d’électricité» dans ce pays en proie à une crise multidimensionnelle, rapporte l’AFP.
«L’Egypte ne tolérera pas un troisième mandat», ont rétorqué lundi les 12 partis de l’opposition du Mouvement civil démocratique, une coalition qui tente de porter la voix de l’opposition, durement muselée depuis une décennie.
Treize (13) individus ont été placés en détention provisoire et 9 autres sous contrôle judiciaire, pour leur implication dans une affaire de corruption à l’APC de Birine (wilaya de Djelfa), indique vendredi un communiqué de la Cour d’Alger.