L’Algérie a appelé, vendredi, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies à New York, l’ambassadeur Amar Bendjama, la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à rejeter d’une «seule voix» le déplacement des Palestiniens, et ce, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur le déplacement forcé des Palestiniens.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni n’ont cure du désastre humain à Ghaza où plus de 2 millions d’habitants sont menacés d’extermination, alors que près de 18 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués et autant portés disparus ou blessés.
Pour la première fois de son mandat et après avoir alerté sans cesse sur la situation qualifiée de «chaotique» et de «désastreuse» par les représentants des institutions humanitaires onusiennes et les ONG de défense des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a activé jeudi dernier, l’article 99 de la Charte de l’ONU.
Dès l’adoption, vendredi dernier, par la majorité des membres de l’assemblée générale de l’ONU, (120 voix sur 193 pour et 14 contre), d’une résolution appelant à «un cessez-le feu immédiat», l’offensive de l’armée d’occupation contre la population de Ghaza s’est intensifiée et le bilan des bombardements s’est davantage alourdi, dépassant les 8000 morts, majoritairement des femmes et des enfants.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, suite à l'élection de l'Algérie en qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité, dans lequel il a défini les grandes lignes des principales priorités de l'Algérie au sein de cet organe, reposant sur les principes suprêmes de sa politique extérieure.