En 1871, Cheikh El Haddad appelle à l’insurrection lors d’un rassemblement à Seddouk (Petite Kabylie à l’époque) et proclame la guerre sainte (le djihad) contre l’envahisseur français.
L’universitaire et chercheur Younès Adli vient d’éditer un nouveau livre intitulé 1871, l’acharnement colonial dans lequel il revient sur l’insurrection menée par El Mokrani et son frère Boumezrag qui ont été rejoints par Cheikh El Haddad, chef de la confrérie des Rahmania. Il s’agit de la plus grande révolte contre les forces coloniales françaises depuis 1830.