Le ministère de la Santé palestinien a cessé depuis 48 heures de donner des bilans actualisés sur le nombre des victimes de l’agression israélienne sur la Bande de Ghaza. Il a affirmé hier ne plus pouvoir établir de contacts avec tous les établissements de santé et que des dizaines de corps jonchent désormais les rues et les alentours des hôpitaux sans qu’aucune ambulance ne puisse s’en approcher en raison de la violence des attaques de l’armée israélienne.
Durant toute la nuit de samedi à hier, la population de Ghaza, en Palestine occupée, a vécu l’horreur, avec d’intenses et incessantes frappes aériennes, visant des écoles de réfugiés de l’Onu, des hôpitaux surchargés et privés de moyens humains et matériels, des camps de réfugiés situés dans le sud de Ghaza et en Cisjordanie.
sionistes dans la guerre qu’elles mènent contre l’enclave palestinienne de Ghaza reste le bombardement des hôpitaux, lieux censés être protégés où de nombreux civils trouvent refuge. Des bombardements simultanés ont touché hier matin et durant la nuit de jeudi à vendredi plusieurs hôpitaux dans la Bande de Ghaza.
Les raids massifs des forces d’occupation israéliennes sur la bande de Ghaza ne s’arrêtent pas. Bien au contraire. Faisant fi d’une résolution onusienne appelant à une trêve humanitaire et des nombreux appels à un cessez-le-feu immédiat, l’armée de l’occupation continue de pilonner à tout-va, 23 jours après le début de son agression contre cette enclave palestinienne de plus de 2,3 millions d’habitants. Les bombardements augmentent en intensité de jour en jour.
Il faisait encore nuit quand Etidal Al Masri est arrivée devant une boulangerie du sud de Rafah, dans l'espoir d'obtenir suffisamment de pain pour nourrir ses proches, tous chassés de leurs maisons par les bombardements.
Plus de 4600 Palestiniens ont été tués, dont 1800 enfants et plus de 1000 femmes, depuis le début de l’agression des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza le 7 octobre. Le nombre de blessés a dépassé les 14 000, dont des centaines dans un état grave. Plus de 1,5 million d’habitants de la bande de Ghaza sont sans domicile à cause de la destruction de leurs maisons dans des raids aériens.
Les observateurs estiment qu’une escalade de la même intensité que celle d’août 2022 semble a priori écartée. Pékin tente de «réchauffer» ses relations avec l’Europe et a attendu la «fin» d’une visite d’Etat du président français, Emmanuel Macron, pour lancer ses exercices.