Youssef Chebbi a choisi un chantier en ruine du quartier Les jardins de Carthage, grand projet immobilier lancé dans la banlieue nord de Tunis à l’époque du régime de Zine El Abidine Benali, pour tourner un polar aux allures d’un drame psychologique. Un film où le fantastique rejoint le spirituel.
Le film Ashkal (Les formes) du jeune cinéaste Tunisien Youcef Chebi a fait sensation, dimanche soir, au 2e jour des rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB), devant un public, visiblement bien au fait de l’actualité tunisienne, notamment les tourments générés au lendemain des évènements de 2011, coïncidant avec la chute du régime du président Zine El-Abidine Ben Ali.