Nul être humain, avec tout ce que l’humanisme porte comme valeurs, ne peut rester insensible à ce qui se passe à Ghaza depuis le 7 octobre. La guerre menée par l’armée israélienne contre les civils palestiniens a pris, désormais, les allures d’une campagne d’extermination totale, face au silence complice des pays occidentaux, au mutisme des régimes arabes et l’incapacité du Conseil de sécurité de Nations unies.
Dans son long voyage entre son pays et Israël, aller et retour, Biden n’a sûrement pas vu El Jazeera qui, remarquablement, en direct et sans discontinuité, a rempli les yeux du monde horrifié des images insoutenables du massacre de plus de 500 habitants de Ghaza à proximité d’un hôpital. Oui, il n’a rien vu ou a refusé de voir l’horreur absolue du bombardement que l’armée israélienne et Netanyahu (comme Collin Powel au début des années 1990 à propos des armes chimiques de l’Irak) ont tenté d’imputer au groupe de résistance palestinienne, le Jihad islamique.
Le monde entier redécouvre la question palestinienne, après des décennies d’occultation par le système sioniste mondial, qui a pu rallier à lui la plupart des Etats occidentaux et une partie des pays du tiers-monde dans lequel figurent des régimes arabes.
Le monde entier redécouvre la question palestinienne, après des décennies d’occultation par le système sioniste mondial, qui a pu rallier à lui la plupart des Etats occidentaux et une partie des pays du tiers-monde dans lequel figurent des régimes arabes.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a affirmé, hier, que l'occupation sioniste «a franchi toutes les lignes rouges, en persistant dans sa politique de meurtres et d'incursions dans les villes, villages et camps palestiniens», a rapporté l'agence de presse Wafa.
Dimanche 24 septembre, lors d'une opération menée par l'armée israélienne à Tulkarem en Cisjordanie occupée, deux Palestiniens ont été tués, selon le ministère palestinien de la Santé.
Après 48 heures d’agression, d’assassinats et de destructions, l’armée israélienne s’est retirée mardi soir de Jenine, laissant cette ville martyre exsangue et dans le deuil. Interrogé par l’agence russe Tass, un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré hier que les forces israéliennes ont quitté le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, précisant que «l’opération antiterroriste que les Forces de défense israéliennes (FDI) avaient lancée lundi soir était terminée ».
L’armée israélienne a détruit, hier, en Cisjordanie occupée, le domicile d’un Palestinien auteur d’un attentat ayant fait un mort à Tel-Aviv en mars, rapporte l’AFP. «Des forces de l’armée et des garde-frontières ont détruit cette nuit dans le village de Nilin le domicile du terroriste Motaz Khawaja, qui avait commis le 9 mars 2023 un attentat à l’arme à feu rue Dizengoff à Tel-Aviv» à l’issue duquel un Israélien a été tué, et deux autres blessés, écrit l’armée dans un communiqué.
Les combats de missiles et de roquettes entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens de Ghaza ont repris hier après une nuit relativement calme en l’absence de percée des efforts de médiation égyptiens en vue d’un cessez-le-feu, rapporte l’AFP.
L’assassinat de la journaliste Shireen Abou Akleh, par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abu Akleh portait un gilet pare-balles siglé «Presse» lorsqu’elle a été tuée. Elle a été atteinte d’une balle dans la tête. Sa mort intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Ghaza entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l’enclave palestinienne sous blocus israélien, et dans le sillage d’une série de violences faisant craindre une nouvelle escalade militaire.
Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a donné hier carte blanche aux forces de sécurité pour «vaincre» une nouvelle vague de «terreur» en Israël, au lendemain d’une attaque meurtrière perpétrée par un Palestinien à Tel-Aviv.
Trois Palestiniens ont été tués mardi par des tirs de l'armée israélienne à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté le ministère de la Santé palestinien.