Abdoulaye Bathily a jeté l’éponge mardi 16 avril, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la Libye. Il n’est pas parvenu à créer les mécanismes pouvant pallier les déformations de comportement des belligérants libyens afin d’aboutir à une solution satisfaisante pour tous. L’envoyé sénégalais accuse les dirigeants libyens de «placer leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays». Il trouve que «les Nations unies ne pouvaient assurer pareil processus politique».
l Les belligérants libyens sont d’accord sur la nécessité de tenir des élections ; ils sont divisés sur les moyens de les réaliser l Fait nouveau, 76 municipalités sur les 120 existantes, de l’Ouest, de l’Est et du Sud, ont également crié leur rejet à l’approche de l’envoyé de l’ONU, Abdoulaye Bathily, ajoutant une couche de plus au magma libyen.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a appelé vendredi les Libyens à s’unir pour parvenir à une paix, une stabilité et une prospérité durables.
L’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Abdoulaye Bathily, revient sur le processus politique en cours dans ce pays et les écueils auxquels il fait face sur le terrain pour mettre en œuvre sa nouvelle initiative.
Le dossier libyen est passé quasi inaperçu devant le Conseil de sécurité de l’ONU suite à la communication, samedi dernier, de l’envoyé spécial Abdoulaye Bathily. Les 15 membres du Conseil se sont limités à publier, avant-hier, une déclaration commune pour réaffirmer «leur attachement à un processus politique inclusif en Libye, mené et contrôlé par le peuple libyen, ainsi que leur soutien à tout processus consistant au choix des dirigeants à travers des élections».