Les membres du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) ont évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour le mois de décembre 2023.
La 52e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP, à laquelle a pris part Mohamed Arkab, le 1er février, par visioconférence, a décidé de maintenir sa politique de production pétrolière inchangée, tout en continuant à surveiller sur le marché pour une éventuelle intervention si cela est nécessaire.
L’OPEP+ devrait décider au mois de mars de prolonger ou non les réductions volontaires de production pétrolière en place pour le premier trimestre. Au cours de la réunion, les ministres ont discuté de la situation actuelle du marché pétrolier mondial et de ses perspectives à court terme. Les membres du Comité ont également évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour le mois de décembre 2023.
«S’appuyant sur la forte cohésion entre l’OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP, le Comité a noté la volonté des pays du DoC de faire face à l’évolution du marché et leur disposition à prendre des mesures supplémentaires à tout moment», indique le communiqué de l’OPEP.
Le Comité «continuera d’évaluer de près les conditions du marché et de surveiller la conformité des ajustements de production décidés lors de la 35e ONOMM tenue le 4 juin 2023, et des ajustements volontaires supplémentaires de production annoncés par certains pays participants de l’OPEP et non-OPEP en avril 2023, ainsi que des ajustements ultérieurs de novembre 2023», ajoute la même source.
«Réduction additionnelle de la production»
Le JMMC, qui a examiné les données de production de pétrole brut pour les mois de novembre et décembre 2023, a noté, en outre, «la haute conformité pour les pays participants de l’OPEP et non-OPEP de la Déclaration de coopération (DoC)».
A l’issue de la réunion, Mohamed Arkab a indiqué que «les pays de l’OPEP+ surveillent, attentivement et de manière constante, l’évolution du marché pétrolier international, compte tenu des incertitudes qui pèsent sur ses fondamentaux».
Il a évoqué, selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, «les risques liés à la croissance économique mondiale, notamment le ralentissement de l’activité dans les pays industrialisés et le rebond modéré dans les pays émergents qui pourraient impacter la demande de pétrole malgré une offre largement disponible sur le marché».
Les décisions prises le 30 novembre dernier, «tant de manière collective qu’individuelle, visant à ajuster la production des pays de l’OPEP+ au cours de l’année en cours, sont destinées à atténuer les distorsions entre l’offre et la demande, en vue d’atteindre l’équilibre et la stabilité du marché pétrolier», souligne le communiqué.
«Mohamed Arkab a également rappelé que, conformément à l’engagement de l’Algérie, une réduction volontaire et additionnelle de la production de pétrole brut de 51 000 barils par jour a été mise en œuvre depuis le 1er janvier, et ce, pour une période de 3 mois», précise la même source.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont mis en place des réductions de production de 2,2 millions de barils/jour (b/j) pour le premier trimestre, comme annoncé en novembre.