Un mémorandum d'entente a été signé, mardi à Alger, entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Direction générale des impôts (DGI) pour s'acquitter des redevances fiscales en ligne via le portail Moussahamatic.
Le mémorandum d'entente a été signé au siège du ministère des Finances, sous la supervision du ministre des Finances, Laaziz Faid, par le Directeur général de la BNA, Mohamed Lamine Lebbou et la Directrice générale des impôts, Amel Abdelatif.
Le service e-paiement pour la déclaration et l’acquittement à distance des redevances fiscales est en passe d’être lancé via une interface qui sera créée sur le portail Moussahamatic et reliée à la plateforme E-Banking de la BNA.
Un mémorandum d'entente vient d’être signé, selon l’APS, au siège du ministère des Finances, par la Directrice générale des impôts, Amel Abdelatif, et le P-DG de la Banque, Mohamed Lamine Lebbou.
L’accord en question devra assurer une carte d'affaires gratuite dédiée aux contribuables pour leur permettre exclusivement de s'acquitter des obligations fiscales, tout en fixant un plafond de paiement exceptionnel sur le portail Moussahamatic.
Le ministre des Finances a affirmé que «la signature de ce partenariat participe de la volonté d’accélérer la numérisation du secteur et de développer l'inclusion financière et les services bancaires. Il s'agit-là d'un pas positif à même de développer et de généraliser les outils du E-paiement, de renforcer la numérisation de l'administration fiscale et d'améliorer la performance et la gestion des activités et des services du secteur des finances», a-t-il souligné.
Et d’ajouter : «Aujourd'hui, nous avons réussi à poser un nouveau jalon dans le processus de réforme et de modernisation des finances publiques».
Ce partenariat, affirme Lebbou, permettra «le paiement des redevances fiscales allant jusqu'à 50 millions de dinars», soulignant que «l'opération de paiement est sécurisée à 100%».
La démarche va-t-elle permettre de lutter contre les problèmes de collecte de l’impôt et de favoriser la transparence ? La question reste posée.