A Sidi Dris dans la commune de Bordj El Kiffan (Alger est), plusieurs centaines de maisons construites sur les berges d’un affluent hautement pollué de oued El Hamiz, subissent de plein fouet les émanations nauséabondes de ce cours d’eau.
«Propre autrefois, le cours d’eau est devenu très pollué, ce qui a altéré notre cadre de vie», confie un habitant.
En effet, l’oued est devenu un réceptacle pour toutes sortes de pollution et de déchets.
En plus des déversements anarchiques qui se font au vu et au su des autorités locales, des habitants peu soucieux de l’environnement et de leur cadre de vie, jettent leurs ordures ménagères dans l’Oued. «Il y a même des carcasses de poulets que des propriétaires de poulaillers jettent carrément dans l’oued.
Le courant charrie ces détritus sur plusieurs centaines de mètres. L’odeur finit par envahir toute l’étendue de la localité. Signalons que cet affluent traverse plusieurs quartiers qui se trouvent dans les communes de Rouiba, Bordj El Kiffan et Bordj El Bahri.
Cependant, le quartier de Sidi Dris reste l’agglomération la plus touchée par la pollution. Un facteur déterminant fait que la pollution est ressentie davantage dans ce quartier que dans d’autres, à savoir celui de la courte distance qui sépare les premières maisons des rives de l’oued.