La nouvelle de la perte de pas moins d’une trentaine de moutons au niveau d’une exploitation agricole d’élevage au lieu-dit Les Trois fermes relevant de la commune de Sebaine, 45 kilomètres au nord-est de Tiaret, a soulevé une vive polémique qu’ont amplifiée les réseaux sociaux au lendemain des fêtes de l’Aïd El Fitr.
Et pour cause, si certains sont vite allés en besogne en insinuant que ces pertes sont la cause d’une eau impropre à la consommation animale provenant du barrage de Dahmouni, voire à une intoxication, l’explication rationnelle et pour le moins massue est venue par la voix même du premier responsable de l’inspection vétérinaire relevant de la DSA de Tiaret (Direction des services agricoles).
Son responsable, Hakim Baghani, joint hier par téléphone, a d’emblée levé toute équivoque en précisant qu’«il s’agit d’un cas sporadique relevé chez Mehdi Abdelkader qui n’a perdu, tout compte fait, qu’une trentaine de têtes sur un cheptel déclaré de plus de 400».
Et d’ajouter : «En attendant les conclusions des prélèvements effectués par notre équipe de la subdivision, il s’agirait d’une entérotoxémie du fait d’un changement dans le mode d’alimentation des bêtes» excluant le fait d’une intoxication.
Abondant dans ce sens, notre interlocuteur relève que «beaucoup d’éleveurs rechignent à vacciner leur cheptel, en temps opportun, ne pourront que constater ces pertes inestimables» en dépit des campagnes de sensibilisation.
Hakim Baghani précise que «ces cas sporadiques ne sont pas à déclaration obligatoire» annihilant ainsi certaines velléités d’amplifier inutilement un phénomène cyclique qui intervient, il est vrai, dans un contexte marqué par la cherté excessive des viandes qui a impacté lourdement les faibles et même les moyennes bourses mais aussi au lendemain de l’opération recensement/numérisation du cheptel national.