Les collectivités locales de la wilaya d’Alger procèdent depuis quelque temps à des opérations de requalification de plusieurs marchés de proximité. Certains font l’objet de travaux de mise à niveau, d’autres sont réceptionnés.
Il est vrai que l’état physique de ces espaces commerciaux souffrait non seulement du mode de gestion qui fait défaut, mais des exploitants de carreaux qui faisaient fi de la réglementation en vigueur.
Ces dernières années, des enveloppes conséquentes ont été mobilisées par le département du commerce pour la réalisation des marchés de proximité, des boxes avec ridelles et des boxes en systèmes tubulaires avec bâches, et ce, dans le cadre de la lutte contre le phénomène des marchés informels et de l’insertion des intervenants sur ces marchés dans l’économie réelle.
Aussi, les collectivités locales de la wilaya d’Alger procèdent depuis quelque temps à des opérations de requalification de plusieurs marchés de détail. Il est vrai que l’état physique de ces espaces commerciaux souffre non seulement du mode de gestion qui fait défaut, mais des exploitants de carreaux qui, la plupart du temps, font fi des conditions du cahier des charges, allant jusqu’à abandonner l’espace commercial qui leur a été alloué pour faire dans le «racolage» intra muros de l’infrastructure.
Dans ce cas, il s’agit du marché Nelson retapé à neuf et réceptionné, mais une partie attend toujours ses pensionnaires qui préfèrent «commercer dans les abords de l’espace commercial pour mieux appâter les chalands», ont tenu à souligner certains riverains. Quant au marché de proximité des Trois Horloges, qui date depuis l’ère coloniale, il a été entièrement réaménagé avec des parois extérieures en verre.
Les ménagères attendent toujours la réouverture de cet espace érigé sur 4 niveaux, mais ça bloque, apprend-on d’une source proche du dossier, au niveau des affectations.
Pour le moment, les marchands de l’informel quadrillent l’espace commercial non sans imposer leur diktat, causant une foule de désagréments aux piétons, aux propriétaires de magasins alentour et surtout aux riverains qui doivent jouer des coudes pour se frayer un chemin. Une autre infrastructure commerciale, à savoir le marché Ahmed Bouzrina (ex-la Lyre) fait actuellement, l’objet de travaux de requalification.
L’opération, menée tambour battant et de fond en comble depuis plus de quatre mois par le maître d’œuvre à qui sont confiés les travaux de réalisation vise la remise à niveau de ce marché qui date aussi de l’ère coloniale.
Enfin, reste le marché de proximité de Bologhine que l’exécutif communal tente de récupérer, car jusqu’à l’instant, l’espace est plein de vide. La raison ? Les 16 locaux commerciaux ainsi que les 13 carreaux de fruits et légumes sont fermés, hormis un ou deux marchands qui n’offrent pas grand-chose aux citoyens de la localité, contraints à aller faire leurs emplettes ailleurs en fruits et légumes.
Il y a quelque temps, le P/APC, Zoheir Douib avait expliqué «avoir introduit une action en justice contre les contrevenants, leur réclamant les arriérés de loyer (…)».
Après avoir obtenu finalement gain de cause, les établissements commerciaux du marché seront récupérés avant qu’ils ne soient mis à la disposition de nouveaux bénéficiaires avec des clauses bien précises.
Pour le moment, l’activité commerciale dans ce marché – un ancien dépôt de vin à l’époque coloniale, et aménagé en marché dans les années 1960 – est quasi nulle. Ce qui conduit inexorablement à un manque à gagner pour la commune.