Projet de réalisation de 10 stations urbaines : Les APC butent sur des problèmes budgétaires et de foncier

13/03/2022 mis à jour: 05:43
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Sollicitée par les APC, la direction des transports de la wilaya de Béjaïa a achevé, en 2014, une étude pour la réalisation de 10 stations urbaines, dont trois dans la ville de Béjaïa et une gare de type B au profit de la commune d’Akbou. 

Les problèmes financiers et d’autres, liés à la rareté du foncier ou à la nature juridique des assiettes foncières dégagées, ont mis en échec la phase réalisation de ces structures d’accueil, avons-nous appris auprès de la direction des transports. 

Les villes concernées alors sont El kseur, Amizour, Sidi-Aïch, Kherrata, Seddouk, Souk el Tenine et Akbou. À l’époque, a indiqué notre source, «El kseur et Kherrata ont pu obtenir les titres d’affectation de terrains», sans toutefois, passer à la réalisation. 

La plus part des villes citées disposent aujourd’hui, en guise de stations urbaines, de terrains vagues sans commodités. Le secteur du transport public routier de voyageurs dispose à Béjaïa d’une offre et des moyens de locomotion importants, grâce, notamment, à l’investissement privé. 

Un investissement, faut-il le préciser, dont la maîtrise a échappé aux responsables locaux, au point de devenir une source d’anarchie et de congestion du trafic, notamment, au niveau des centres urbains comme le chef-lieu de wilaya. 

Désormais, pour développer les structures d’accueil à travers les localités, les APC doivent investir ou se tourner vers les investisseurs privés afin de s’équiper de stations urbaines ou de gares de type B, «puisque l’Etat ne prend plus en charge, précise-t-on, ce genre de projets»

Selon la même source, «la nouvelle politique prônée par le ministère tend à impliquer des promoteurs privés, en leur cédant des concessions d’une durée de 99 ans pour construire et exploiter les infrastructures d’accueil suivant un cahier des charges, à l’exemple de la gare routière de Batna», explique notre interlocuteur. 

Cette volonté de l’administration de privatiser ce segment a été exprimée par le désormais ex-ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, en novembre 2021, à l’APN, où il a évoqué le volet de la gestion des gares routières, en déclarant : «Nous avons étudié l’état des gares routières et nous allons présenter un programme et des propositions au gouvernement pour confier leur gestion à des opérateurs privés», a-t-il précisé. 

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