Né en 2001 en même temps que l’association La Grande Maison que préside Sabiha Benmansour, le prix littéraire Mohammed Dib, qui est à sa huitième édition, vise à promouvoir l’écriture algérienne et à encourager les nouveaux talents dans notre pays.
Le prix est cautionné par un jury international composé d’écrivains et de lecteurs critiques de grande renommée.
Mme Naget Khadda, membre fondateur du prix, a présidé le jury pendant plusieurs sessions, et elle a ensuite été relayée dans ses efforts, d’abord par M. Sari Mohammed, et maintenant par Mme Afifa Bererhi. «Il nous faut sans cesse rendre hommage à ce jury qui est tout à fait bénévole et qui, fortement engagé à nos côtés, s’implique dans une action qu’il fait sienne ! Sans l’esprit dont ils marquent leur collaboration, le prix n’aurait sans doute pas eu la notoriété qui est actuellement la sienne ! ». Actuellement, et depuis trois sessions, c’est l’ONDA qui assure la rémunération financière des lauréats.
Pour la durée de la session, Mme Benmansour nous explique «entre le moment où un appel à contribution est lancé et la cérémonie qui marque la remise du prix aux lauréats, il s’écoule deux années, réparties en deux grandes phases : la première sur une année laisse le temps nécessaire aux auteurs et éditeurs de se préparer à candidater ; la seconde est consacrée à l’évaluation par le jury des œuvres proposées, dans un processus de sélection qui mènera progressivement jusqu’à la délibération finale ».
Mme Benmansour estime qu’ «il est nécessaire, voire indispensable, pour encourager l’écriture dans nos sociétés , pour valoriser tous ces nouveaux talents qui émergent dans notre paysage littéraire, de créer le plus de prix possible. Nous saluons le retour du Prix Assia Djebbar et souhaitons vivement la création d’autres prix» et d’ajouter «je vous assure, c’est toujours pour nous, à chacune des sessions que notre association a organisée, une véritable fierté de découvrir de nouveaux talents ou de les voir évoluer, progresser au cœur de l’espace littéraire algérien.
Nous sommes heureux de constater que le chiffre des candidatures est toujours croissant, y compris lors de ces deux dernières années marquées par une situation sanitaire très angoissante. Enfin, nous disons à celles et ceux qui ont été sélectionnés dans cette première phase, bonne chance pour la suite.
Et à l’ensemble des candidats, félicitations pour tout ce qu’ils font Qu’ils ne perdent pas de vue que l’écriture, pour reprendre les mots de Mohammed Dib, est ‘‘un apprentissage infini’’…
Chahredine Berriah
Pour plus d’informations, consulter le site de l’association : www.lagrandemaisondedib.com