Le 18 décembre, l’écrivain algérien a reçu le trophée de la 11e édition du Prix du sultan Qaboos au sultanat d’Oman, pour la culture, les arts et la littérature.
Une distinction récompensant la «création d’œuvre culturelles et artistiques et de contribuer au développement des civilisations». Dans une déclaration aux médias, l’auteur de L’Emir Abdelkader a confié : «C’est un prix important pour moi, car elle récompense un effort littéraire arabe. L’écrivain crée dans le silence, dans un presque cercle fermé, entre quatre murs, cela crée des lecteurs autour de lui, mais lorsque arrive le prix, les portes s’ouvrent, surtout avec ce Prix prestigieux du sultan Qaboos d’Oman qui ne consacre pas un seul travail, mais toute une expérience», en fait, toute une œuvre. Un prix qu’il a obtenu aussi lors de la précédente édition. Publiant depuis une quarantaine d’années, Waciny Laredj est l’un des romanciers algériens les plus primés. Il y a moins d’un mois, il a reçu le prix littéraire kurdistan d’or en Iraq.
Il est notamment le récipiendaire du prix national du roman algérien et du grand prix de la littérature arabe, le prix Great Arab Minds dans la catégorie littérature et art, initié par l’émir de Dubaï, Mohamed ben Rachid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Emirats arabes unis, une récompense présentée comme le Prix Nobel du monde arabe et qui a pour objectif de découvrir les génies, de les récompenser et de promouvoir leurs œuvres dans le monde arabe, entre autres. Waciny Laredj, qui écrit en arabe et en français, est universitaire, chroniqueur, critique littéraire et auteur de plusieurs romans dont Les balcons de la mer du nord, Le livre de l’émir, La maison andalouse, Les Ailes de la reine, Les Fantômes de Jérusalem, Fleurs d’amandier, L’impasse des Invalides, Hiziya, entre mythe et réalité…, qui à l’époque de sa parution avait suscité un débat controversé, mais qui, néanmoins avait rencontré un grand succès dans les librairie.