Le nombre de postulants à la candidature à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain augmente. Ils sont désormais 34 prétendants à avoir procédé au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, annonce l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), précisant que le chiffre a été enregistré dimanche dernier.
Selon la même source, «l’opération de retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles se poursuit au niveau du siège de l’ANIE au Palais des nations (Alger)».
L’Autorité rappelle que «le dépôt des formulaires par les postulants à la candidature se fera au niveau des 4903 points de légalisation répartis à travers le territoire national».
L’ANIE n’a pas révélé, pour l’instant, l’identité de l’ensemble de ces futurs prétendants à la magistrature suprême. Ils ne seront connus, du moins ceux qui parviennent à remplir les conditions d’éligibilité, notamment la collecte des signatures d’électeurs ou d’élus, que le 18 juillet.
Jusqu’à présent, seuls deux candidats affirment avoir clôturé l’opération de collecte des signatures. Ne voulant pas se livrer à l’exercice difficile de convaincre les électeurs de leur accorder leurs signatures, ces deux postulants à la candidature ont préféré se rabattre sur les parrainages des élus.
D’autres candidats, en revanche, continuent de crapahuter en vue de réunir un maximum de signatures pour pouvoir déposer leurs dossiers dans les délais. Certains réclament même une prorogation de ce délai, en raison des contraintes qui, selon eux, ont freiné l’opération de collecte des signatures. Une demande qui n’a pas trouvé d’écho pour l’instant auprès des autorités concernées.
L’ANIE s’est contentée d’annoncer des mesures de facilitation «de l’opération de légalisation des formulaires de souscription des signatures individuelles au profit des postulants à la candidature». Pour cela, elle a affirmé que «les cellules de légalisation de ces formulaires resteront ouvertes tous les jours de la semaine, y compris les vendredis et les jours fériés, de 8h à 22h».
Dans ce cadre, l’ANIE rappelle que le numéro d’identification national (NIN) n’est pas obligatoire pour renseigner le formulaire de souscription, et l’utilisation de la carte d’identité classique dans l’opération de légalisation reste en vigueur.
«A défaut de ramener la carte d’électeur lors de la signature du formulaire de souscription individuelle au profit du postulant à la candidature, le concerné peut retirer l’attestation d’inscription sur la liste électorale au niveau des cellules de légalisation des formulaires de souscription des signatures individuelles», selon la même source. En tout cas, le processus de validation des candidatures prendra du temps. Il s’étalera jusqu’à la fin du mois de juillet.
En effet, après le dépôt des dossiers, l’ANIE entamera leur examen qui se poursuivra jusqu’au 27 juillet, date à laquelle sera annoncée la liste définitive des candidats dont les dossiers seront transmis à la Cour constitutionnelle pour validation définitive.