Depuis la fermeture de la rue Tatache Belkacem, reliant le pont de Bab El Kantara au pont Sidi M’cid et le CHU de Constantine, la circulation automobile est devenue très intense sur le pont Sidi Rached.
Cet ouvrage demeure actuellement le seul passage vers le centre-ville de Constantine pour les véhicules venant des communes de la région nord de la wilaya (Didouche Mourad et Zighoud Youcef) et celles de la partie est et nord-est (El Khroub et Ain Abid). Même les habitants de la banlieue nord de la ville comme Ziadia, Djebel Ouahch, Émir Abdelkader, se trouvent coincés dans une circulation interminable.
Chaque jour, la route du Chalet de Pins et la rue de Frères Zaâmouche charriant des milliers de voitures venues de toutes les destinations, se rencontrent toutes sur le pont Sidi Rached. «Il m’arrive de passer plus d’une demi-heure de temps et parfois plus dans des embouteillages monstres qui s’étalent sur des kilomètres, ce qui ne nous arrange plus surtout que le temps est très important pour nous», proteste un chauffeur de taxi venu de la ville d’El Khroub.
La tâche est très ardue pour les deux agents de l’ordre pour réguler à longueur de journée une circulation cauchemardesque, surtout au niveau du rond-point situé à la sortie du pont Sidi Rached juste en face de la gare routière.
Une situation qui se complique avec le mouvement des bus desservant plusieurs destinations. «Uniquement pour accéder au pont, il faut user de toute une gymnastique pour éviter d’entrer en collision avec les autres véhicules, avant de passer une éternité sur le pont pour arriver au centre-ville», déplore un conducteur. Cet état s’est compliqué, il y a quelques mois, lors de la fermeture pour travaux de la rue Larbi Ben M’hidi.
Le centre-ville est devenu infréquentable. Même les ambulances des hôpitaux et celles de la Protection civile trouvent d’énormes difficultés pour évacuer les malades vers le CHU Benbadis, au même titre que les particuliers qui ont des malades à transporter vers les urgences chirurgicales ou médicales de cet établissement.
Une proposition a été émise, récemment par l’APC de Constantine, pour ouvrir la circulation dans les deux sens sur la rue Larbi Ben M’hidi ne semble pas faire l’unanimité parmi les commerçants, surtout que cette artère connaît une activité intense notamment durant le Ramadhan.
Il faudra attendre encore d’autres mois pour espérer que les choses reprennent leur cours normal avec l’annonce de la réouverture de la rue Tatache Belkacem.