Le Centre des conventions d’Oran Ahmed Benahmed abrite pendant trois jours (du 8 au 11 janvier) un Salon consacré exclusivement à la promotion du partenariat algéro-turc.
Appelé «le Salon d’échange d’investissements et commerciaux algéro-turc», cette manifestation économique, qui abrite plus de cinquante entreprises algériennes et turques, a pour objectif de booster davantage le partenariat entre les deux pays en relançant les activités économiques bilatérales, faire la promotion de l’échange d’expérience entre l’Algérie et la Turquie, voir même, aux dires de certains opérateurs algériens rencontrés sur place : promouvoir, le cas échéant, l’investissement algérien en Turquie.
La cinquante d’opérateurs qui ont pignon sur rue dans ce salon sont versés dans plusieurs secteurs, notamment celui du bâtiment, mais encore le transport, la santé, l’agriculture, l’énergie et autres.
Parmi eux, on compte «Profil Algéria» (spécialisée dans le fer, notamment la fabrication des tubes métalliques), «Tayal» (spécialisé dans le textil), «Profilsan production», «Maghreb emballage» (fabrication d’emballage en carton ondulé), «Groupe Imetal» (spécialisée dans le zinc), «Groupe Divindus» (spécialisé dans travaux publics, le bâtiment et l’hydraulique), «La grande raffinerie oranaise du sucre», «Great anatolia Boya» et bien d’autres encore.
Il faut savoir que nombre de ces entreprises emploie en moyenne près de 100 travailleurs et certaines recensent près de 1000 employés.
Devant être clôturé demain, ce salon bilatérale, premier en son genre à Oran a été inauguré samedi dernier par le ministre du Commerce et de la Promotion de l’exportation Kamel Rezig qui, en faisant le tour des différents stands, a insisté auprès des opérateurs sur la nécessité de faire des pieds et des mains pour, en plus de satisfaire les besoins de la consommation locale, d’aller vers l’exportation.
«Ce salon s’inscrit dans le cadre des efforts communs des deux pays et de leur engagement en vue d’élever les relations économiques et commerciales de l’Algérie et de la Turquie à leur plus haut niveau et construire, par là même, des relations de partenariat fructueuses qui constituent une opportunité d’investissement», a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture, avant d’ajouter que la Turquie est actuellement le cinquième partenaire économique du pays alors que l’Algérie est considéré comme le deuxième plus grand partenaire économique au niveau du continent africain.
De ce fait, souligne-t-il, «ce salon contribuera à dessiner un horizon futur prometteur qui propulsera ce partenariat exceptionnel vers de nouvelles perspectives plus larges qui assureront les objectifs et les priorités des deux parties». En ce qui concerne les relations commerciales et économiques entre les deux pays, elles se sont élevées, aux dires du ministre du Commerce, à plus de 4 milliards de dollars pour ce qui est des années 2018 2019.
Durant l’année 2020, leur montant s’est vu néanmoins descendre à 3 milliards de dollars à cause de la pandémie du coronavirus. «L’investissement turc a porté ses fruits» a admis le ministre avant de préciser qu’il existe actuellement plus de 1300 sociétés turques basées en Algérie, parmi lesquels, dit-il, on compte l’usine de métallurgie Tosyali basée à Béthioua (Oran) ou encore le complexe de textile Tayal de Relizane, fruit d’un partenariat algér-turc.