Alors que la courbe épidémiologique de la Covid-19 connaît une décrue significative, le variant Omicron est toujours en circulation et il reste actuellement dominant dans notre pays, selon l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA).
Dans son dernier communiqué rendu public dimanche soir, l’IPA affirme que dans la continuité des activités de séquençage effectuées au niveau du laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie, pour la détection et la surveillance des différents variants du virus SARS-CoV-2, l’Omicron reste le variant prédominant actuellement dans notre pays, représentant 95% des variants circulants, contre 5% pour le variant Delta.
«Nous notons, par ailleurs, que les taux de distribution des sous-variants de l’Omicron, BA.1 et BA.2, enregistrés au cours des deux dernières semaines du mois de janvier et la première semaine du mois de février, sont passés de 52 à 44% pour le BA.1 et de 48 à 56% pour le BA.2», signale l’IPA.
Ces tendances sont représentées par des graphiques obtenus à l’issue des résultats d’analyse des données de criblage et séquençage menées sur les prélèvements reçus des différentes wilayas du pays, démontrant la distribution des variants Delta et Omicron ainsi que les sous-variants d’Omicron BA.1 et BA.2, enregistrée durant le mois de janvier et la première semaine du mois de février 2022, souligne le communiqué.
Ainsi, l’IPA tient à souligner l’importance d’augmenter le taux de couverture vaccinale de la population contre la Covid-19 et du strict respect des règles sanitaires de prévention, à savoir le port du masque de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains, afin de contrôler la circulation virale et faire face à toute reprise d’une circulation virale possible.
A noter que le directeur de l’IPA, le Dr Fawzi Derrar, a déclaré la semaine dernière que l’Algérie a atteint le pic de l’épidémie à la mi-janvier 2022. Pour lui, la sortie de crise est liée étroitement au taux de couverture vaccinale qui doit être élevé, «cela constitue un des facteurs qui va contribuer à ce que la Covid-19 devienne une maladie saisonnière».