Le Centre d’éducation et de sensibilisation public (CESP), sis dans le périmètre du Lac Mézaia, au centre-ville de Béjaia, s’est doté d’un nouveau pavillon dédié à l’aire marine protégée au sein de son musée.
Le pavillon est composé de 6 sas (vitrines) représentants autant de thématiques et la biodiversité que recèle cette partie du littorale classée et qui s’étend de Cap Bouak à la limite de l’île des Pisans sur une superficie de 3650 hectares. L’aménagement artistique et graphique a été réalisé par l’artiste plasticien Djamel Bouali.
Pour Djamel, l’idée est toute simple. «Elle consiste à rapprocher et faire découvrir au public le potentiel et les richesses du parc national de Gouraya, notamment, la partie inaccessible et riche du parc.
À la base de photos prises à 180° au niveau des différentes parties du parc, allant de Cap Bouak, jusqu’à l’île des Pisans, on a créé un décrochement, en modélisant en 3D, les espaces terrestre, marin et quelque 500 espèces entre poissons, plantes marines et coquillages», explique-t-il.
C’est un outil pédagogique qui servira, ajoute-t-il, au secteur de l’éducation, aux étudiants et au grand public pour découvrir les richesses du PNG et de son aire marine. Le résultat est impressionnant. Ce projet, réalisé dans le cadre d’un programme international appelé Cogito, et piloté par le Fonds mondial pour la nature, «est un outil pédagogique et scientifique qui profitera aux enfants, et au grand public. Le but recherché est évidemment, la sensibilisation de la population quant à l’importance du site et la nécessité de sa protection», a expliqué Hassina Benmamar, chargée de la communication au PNG et chef de projet Cogito.
Classé en novembre 2021, zone protégée par la commission de wilaya, le dossier est aujourd’hui au niveau d’une commission nationale qui devrait procéder à sa validation et le classement définitif de cette zone.
Pour rappel, grâce au même programme, le CESP s’est doté de l’éco-musée des micro-systèmes où est représenté l’écosystème terrestre du parc national de Gouraya (2 080 hectares) et les sites lacustres, historiques et pittoresques qui sont reproduits en miniature avec la même technique, la 3D.