Après une série de problèmes de conception, le moteur essence 1.2 PureTech, qui équipe bon nombre de véhicules du groupe Stellantis, connaît encore un souci technique.
Cette fois-ci, c’est un défaut «fournisseur» lié au refroidissement, qui expose des dizaines de milliers de modèles Citroën, Peugeot et Opel au risque d’incendie. La faute en revient à une pièce défectueuse d’un fournisseur.
Selon une information, le groupe automobile est contraint de rappeler ses clients en raison d’une anomalie sur une buse de refroidissement d’huile, qui pourrait entraîner une dégradation interne du moteur, voire un départ de feu sous le capot.
Stellantis attribue ce risque d’incendie à une usure prématurée de cette pièce, qui peut entrer en contact avec le vilebrequin, autre pièce clé du moteur, et le détériorer. Ce qui peut ainsi provoquer des bruits et claquements inhabituels, une perte de puissance, jusqu’à former des projections d’huile, de la fumée et des odeurs de brûlé.
Selon Stellantis, aucun cas de cette envergure n’a encore été enregistré, et il s’agit bien d’un problème de production du sous-traitant et non pas d’un souci de conception interne.