Le phénomène de l’émigration clandestine est reparti en hausse ces derniers mois. Il ne passe pas une semaine sans que les services de sécurité n’enregistrent des tentatives d’émigration clandestine et l’arrestation des passeurs.
Rien ne dissuade ces jeunes qui rêvent encore de départs vers un eldorado incertain, ni le mauvais temps et encore moins la situation catastrophique des migrants qui atterrissent en Espagne ou en France.
Au cours de cette dernière semaine, quatre «embarcations de la mort» ont pris le large à partir de la côte de la commune d’ouled Boughalem, située à l’extrême ouest de la wilaya de Mostaganem. Selon nos informations, ils sont arrivés sur les côtes ibériques, à Almeria et Cartagena. Ils ont été interceptés par la garde civile et acheminés vers les centres de rétention réservés à cet effet, indique notre source.
Les plages du Dahra Est de Mostaganem sont devenues la plaque tournante des départs clandestins, du fait que ces côtes sont le point géographique le plus proche des côtes sud espagnoles.
De nombreux jeunes et moins jeunes arrivent pratiquement de toutes les wilayas. Ils sont accueillis par des passeurs qui profitent de leur détresse.
A titre d’information, près de 600 harraga ont été interceptés au large des côtes espagnoles ce début du mois de janvier en cours par les autorités espagnoles à bord de 50 embarcations.