La nouvelle zone industrielle d’El Kseur accueillera désormais l’usine de transformation du concentré de zinc. Une délégation des entreprises chargées de l’exploitation de la mine de zinc et de plomb de Béjaïa a été conduite par le wali, Kamel Eddine Karbouche, dimanche en fin de journée, vers la zone industrielle Fenaïa-El Kseur, à 20 km du chef-lieu de wilaya, pour l’inspection d’une assiette de terrain réservée à l’unité de transformation de zinc.
La délégation est composée du PDG du groupe Sonarem (Société nationale de recherche et d’exploitation minières), du PDG de Teramin Australia Limited, chargée de l’exploitation du gisement, de celui de l’Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles, et de la directrice de la société mixte algéro-australienne Western Mediterranean Zinc (WMZ).
Parmi toutes les propositions de terrains industriels dont dispose la wilaya, la zone d’El Kseur semble la mieux indiquée pour accueillir un tel projet. Car le parc industriel d’El Kseur, en plus du fait qu’il répond à toutes les exigences techniques, bénéficie d’une localisation stratégique, eu égard à sa proximité avec la base logistique de WMZ, voire de la mine.
Mais aussi avec la pénétrante de Béjaïa (distante d’environ 3 km) des routes nationales n° 26 et 12, ainsi que son emplacement à 500 m et 20 km respectivement du chemin de fer et du port, des voies par lesquelles transiteront les produits miniers bruts et transformés.
Dans le même contexte, d’autres travaux sont engagés pour préparer les meilleures conditions pour l’évolution de ces entreprises au cours de l’exploitation, et ce, en complétant le reste des besoins de ce projet, ceux liés notamment au transport. En effet, lors de cette visite, la délégation a inspecté le projet d’extension du quai d’amarrage, qui a atteint 62% d’avancement physique, ainsi que les deux entrepôts mis à la disposition de Teramin dans le cadre de ce méga-projet d’activité minière.
Cet investissement est une opportunité pour la région afin de dynamiser l’économie locale avec la création de centaines de postes d’emploi directs et indirects et l’exploitation optimale des infrastructures de base de la wilaya. En effet, seul l’activité de la mine créera 780 postes de travail et 4000 emplois indirects, priorisant les jeunes de la région.
Selon les chiffres communiqués par le ministère, les réserves sont estimées à 34 millions de tonnes, avec une capacité de production de 2 millions de tonnes par an, dont une partie sera destinée à la consommation locale et l’excédent à l’exportation.