Les prix du pétrole restaient stables, hier, en cours de cotation, dans un marché marqué par un faible volume des échanges, en raison de la fermeture de certains marchés et des vacances de fin d’année.
Les contrats à terme sur le brut Brent s’échangeaient autour de 79 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate se négociait au-dessus de 73,31 dollars, après avoir débuté la séance à 74 dollars le baril.
Les deux indices pétroliers ont enregistré des gains d’environ 3% la semaine dernière, les plus hauts en plus de deux mois, dans le sillage des perturbations de la navigation dans la mer Rouge, après une série d’attaques des Houthis contre des navires dans cette voie navigable vitale.
Les investisseurs continuent de surveiller l’évolution géopolitique au Moyen-Orient et les perturbations du trafic en mer Rouge. La société danoise Maersk a annoncé, dimanche dernier, qu’elle se préparait à reprendre ses opérations sur la mer Rouge et le golfe d’Aden, suite à l’annonce des Etats-Unis du déploiement d’une opération militaire «destinée à assurer la sécurité du commerce dans la région.»
Les compagnies maritimes ont cessé, depuis une semaine environ, d’envoyer des cargaisons via la mer Rouge et ont imposé des surtaxes pour le réacheminement des navires. La mer Rouge est reliée au canal de Suez, une voie maritime majeure utilisée pour environ 14% du commerce mondial.
La compagnie allemande Hapag-Lloyd devrait décider aujourd’hui de la manière dont elle procédera concernant ses envoies via la mer Rouge, après avoir suspendu ses expéditions vers cette destination, selon les déclarations d’un porte-parole de la société cité par Reuters.
Par ailleurs, le marché prend en compte les déclarations de certains pays membres de l’OPEP, dont le Congo, le Nigeria et l’Irak, réaffirmant leur engagement en faveur de la stratégie de l’Organisation, après la sortie de l’Angola du groupe des producteurs vendredi en raison de désaccords sur les quotas.
Du côté de la demande, de nouveaux signes de ralentissement de l’inflation américaine ont renforcé les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale commencerait à réduire les taux d’intérêt l’année prochaine, renforçant ainsi les perspectives de croissance mondiale et de demande d’énergie.