Manuels scolaires : Des éditeurs du parascolaire en porte-à-faux avec la loi !

12/02/2023 mis à jour: 01:59
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Le manuel parascolaire est utile, voire avantageux lorsqu’il s’agit de motiver l’enfant apprenant. Bien qu’il soit considéré comme un moyen facultatif, il n’en demeure pas moins qu’il reste une source de persévérance scolaire, d’épanouissement pour le petit potache, lui permettant de promouvoir et de développer ses aptitudes lors de son cursus éducatif.

Beaucoup de ménages ne lésinent pas sur les moyens pour acheter à leurs bambins des livres de contes, en arabe ou en français. Les librairies d’ailleurs regorgent de ces outils didactiques ; les commerçants ont bien compris le jeu. On trouve dans leur inventaire plus de manuels parascolaires que de livres scolaires, parfois difficiles à «débusquer». Ce négoce à petite échelle est plus rémunérateur pour ces marchands. Soit. Mais ce qui semble en porte-à-faux avec le bon sens, ce n’est pas l’acte commercial à proprement parler, sinon que des éditeurs tordent le cou à la loi sur la réalisation d’un ouvrage censé instruire l’enfant. Ils n’en ont cure de la qualité du produit qu’ils proposent aux libraires et donc, à l’enfant. Ils fourguent des manuels parascolaires dont l’élaboration est on ne peut plus bâclée. Repris intégralement ou partiellement, les contes classiques – pour ne citer que ces manuels dont certains éditeurs ne prennent pas en considération la propriété intellectuelle – sont entachés, voire bourrés d’erreurs d’ordre lexical ou de syntaxe. Ce qui, il va sans dire, induit en erreur l’enfant dans son processus d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Cela renseigne  sur le fait qu’aucune commission de lecture ne passe en revue le produit livré par des éditeurs peu enclins à la belle ouvrage, pour ne pas dire sans scrupule. Plus, à notre grande surprise, la mention ISBN (International standard  book number) qu’ils sont tenus d’y apposer ne figure ni au verso de la page de titre, ni au bas de la 4e de couverture, ni au bas de la dernière page de la jaquette, s’il y a lieu. La raison sociale, l’adresse de l’éditeur ou de l’imprimeur, ainsi que la mention «Dépôt légal» suivie de l’année et du mois de l’exécution du dépôt n’y sont pas indiquées non plus. En somme, le fourbe éditeur veille à ne laisser aucune traçabilité sur le support commercialisé.

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