Les images des grandes files d’attente pour l’achat d’un sachet de lait, un sac de semoule ou un bidon d’huile, ne cessent de faire le tour de la toile. Ceci à un moment où certains responsables du secteur tentent, pour la énième fois, de rassurer quant à la disponibilité de ces produits de large consommation.
Ces deux derniers jours, ce sont des images de longues files devant deux points de vente du lait subventionné, le premier au niveau de l’usine de Birkhadem et la deuxième à la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger), qui sont largement commentées.
Les autorités semblent dans l’incapacité de trouver une solution à une crise qui s’est installée depuis quelques années déjà, même si, comme c’est le cas récemment, elle est encore plus accentuée.
Problématique de marge bénéficiaire, de distribution (de moins en moins de commerçants acceptent de commercialiser le lait en sachet…), les problèmes sont multiples mais aucune réponse concrète, qui puisse mettre un terme à ces longues files d’attente, ne soit apportée par les autorités compétentes.
Le 31 mars dernier, le ministère du Commerce avait indiqué dans un communiqué que «les agents de contrôle procèderont, dès le 1er avril, au constat du respect par les opérateurs économiques de la non-utilisation du lait subventionné, mettant en garde que toute infraction entraînera des sanctions immédiates».
La veille, le gouvernement a examiné «la mise en place d’une nouvelle cartographie de distribution en vue de permettre l’amélioration du réseau de distribution du lait en sachet subventionné et en tenant compte de la densité de la population et des besoins des consommateurs». Les mêmes intentions ont été exprimées par le passé sans que cela soit suivi d’effets.
La crise du lait, et d’autres produits encore, s’est installée durablement et personne n’est dans la mesure de donner des explications probantes sur le pourquoi de sa persistance. Entre-temps, les images des très longues files d’attente continueront à faireww le buzz…