Les syndicats rappellent leurs exigences

01/08/2023 mis à jour: 04:20
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Les travailleurs du secteur de l’éducation nationale attendent depuis plusieurs années la révision des statuts particuliers régissant leur corporation. Ce retard inquiète les organisations syndicales de ce secteur. 

Réunissant son conseil national, les 25, 26 et 27 juillet à Boumerdès, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) conteste le processus d’élaboration du projet de statut particulier et rappelle les besoins des travailleurs du secteur d’une solution urgente, pour réaliser l’équité et mettre fin à la tension qui prévaut depuis la promulgation du texte de 2008, amendé en 2012, précise un communiqué de cette organisation. 

Le SNTE craint la «reproduction» des mêmes erreurs avec le nouveau projet en préparation. 

Le SNTE appelle «à serrer les rangs et à rester mobilisé pour faire face à toute tentative tendant à reculer sur les acquis des travailleurs» lit-on dans le communiqué sanctionnant cette rencontre. 

Le SNTE fait partie de la commission de révision et un membre de leur bureau national siège dans la commission de rédaction. Plusieurs autres syndicats autonomes tels que le Cnapest, Satef, CLA, ont boycotté cette commission et se disent non concernés par ce statut, «car il n’améliorera pas le pouvoir d’achat des travailleurs de l’éducation». 

Pour ces organisations, le statut particulier doit être soumis à la commission ad hoc (ministère de l’Education, Fonction publique et ministère des Finances) pour validation et doit être compatible avec l’ordonnance 03/06 du statut général de la Fonction publique et qui regroupe tous les secteurs. 

Le SNTE et tous les syndicats de l’éducation réclament en priorité la révision du régime indemnitaire ainsi que la révision à la hausse de toutes les primes dont bénéficie  le travailleur de l’éducation. 
 

Le SNTE a insisté, lors de sa réunion, sur la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat à travers la création d’un observatoire national garantissant un salaire permettant de faire face à la hausse des produits de consommation, ainsi que l’ouverture du système indemnitaire en amendant les points indiciaires de calcul des primes et des indemnités. 

Tout comme il a exprimé son refus d’assurer les examens d’évaluation des connaissances du cycle primaire contestant les mécanismes liés aux horaires, au nombre de matières concernées et au contenu.  
 

 

 

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