A propos la commercialisation et la promotion de ces produits, le ministre a fait état du lancement, d’ici à la fin du mois d’août, de 72 expositions à travers 58 wilayas dédiées à la vente des fournitures scolaires, en sus de 3 grandes expositions régionales à Oran, Alger et Constantine. Ces expositions constitueront, selon lui, «une référence pour les prix des fournitures scolaire».
Les prix des fournitures scolaires, disponibles en nombre et en qualité, se sont stabilisés sur le marché national, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, synonyme de dépenses indispensables, de l’avis des vendeurs de fournitures scolaires.
Contrairement à la rentrée précédente, les tarifs des fournitures scolaires n’ont pas augmenté cette année. Cette stabilisation des prix des fournitures scolaires s’explique en partie par le recul du prix du papier sur le marché international.
«Les prix des affaires scolaires se sont stabilisés cette année. Il n’y pas eu de hausse supplémentaire des prix comme c’était le cas l’année précédente. La raison est liée à la baisse du prix du papier sur le marché international estimée à près de 50%», a souligné un vendeur algérois d’affaires scolaires.
Cette tendance à la stabilisation des tarifs a été confirmée par un autre propriétaire d’une papeterie. «Les fournitures solaires, fabriquées localement ou importées, sont disponibles en grandes quantités. Cette année, les prix sont plus accessibles que ceux affichés l’année dernière qui avaient enregistré une forte augmentation», a-t-il fait savoir.
Dans le détail, le prix moyen d’un cartable est de 3000 DA, une trousse coûte entre 200 et 800 DA alors les stylos leurs prix varient entre 20 à 60 DA, les crayons de couleurs entre 150 et 200 DA. Le coût des tabliers, pour les garçons et les filles, varie entre 1000 et 2000 DA.
Le tarif d’un cahier de 96 pages varie entre 80 et 110 DA. Le cahier de 120 pages coûte 150 DA alors que celui de 192 pages est cédé à 200 DA. Un cahier de 32 pages coûte 90 DA, celui de 48 pages 55 DA, celui de 64 pages 70 DA.
En revanche, les tarifs restent élevés notamment pour les petites bourses et les familles démunies. Le coût des fournitures grimpe aussi vite pour les familles nombreuses ce qui représente une importante dépense à la rentrée. Cette dernière entraîne son lot de dépenses, et plus les enfants grandissent, plus ces dernières sont élevées.
L’année dernière, le prix très élevé des fournitures scolaires avait plongé beaucoup de parents dans un casse-tête financier. Ces articles avaient doublé et carrément triplé pour certaines marques et formats.
A l’origine de cette recrudescence des prix l’année dernière, d’aucuns avaient pointé du doigt le coût du transport maritime qui a explosé avec la conjoncture sanitaire liée à la Covid-19, les pratiques spéculatives de certains commerçants et la dévaluation du dinar.
Cette situation était accentuée par la quasi-dépendance de l’Algérie des marchés extérieurs en matière d’articles scolaires, avec le déclin de l’industrie locale dans ce domaine.
L’érosion du pouvoir d’achat des Algériens plonge aussi les parents d’élèves dans le désarroi. Cette année encore, les familles vont devoir faire preuve de débrouillardise pour ne pas plomber leur budget dès la rentrée. Une situation qui suscite à plus d’un titre l’appréhension des familles.
Comme d’habitude, la rentrée scolaire intervient comme chaque année après une série de dépenses occasionnées par le mois de ramadan, l’Aïd El Fitr et l’Aïd El Adha. Heureusement que les aides de l’Etat en faveur des familles démunies permettront de réduire quelque peu la note.
Outre la baisse du prix du papier sur le marché international, d’aucuns expliquent cette tendance à la stabilisation des prix par la délivrance au bon moment des licences d’importation.
L’année dernière, il a fallu attendre le mois d’avril pour que le ministère du Commerce délivre les autorisations pour des dizaines d’importateurs de fournitures scolaires. Début août dernier, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a tenu une réunion d’évaluation avec les producteurs et les importateurs des fournitures scolaires.
A cette occasion, il fait savoir que ses services œuvraient à «assurer la disponibilité des fournitures scolaires à des prix raisonnables pour garantir une rentrée scolaire dans les meilleures conditions».
Le ministre a fait état de «la mobilisation de 59 opérateurs locaux spécialisés dans la production des fournitures scolaires au niveau de 17 wilayas, outre le recensement de 137 sociétés ayant importé ces produits à un montant qui s’élève à 88,6 millions de dollars en 2023», soulignant la hausse des importations de ces marchandises comparativement à 2022 (51 millions de dollars).
Le ministre a appelé les producteurs locaux de fournitures et d›articles scolaires à augmenter le rythme de production et «certains importateurs à s’engager dans la fabrication locale», au vu de la taille du marché national prometteur et des avantages offerts par le gouvernement pour l’investissement en dans ce domaine.
A propos la commercialisation et la promotion de ces produits, le ministre a fait état du lancement, d’ici à la fin du mois d’août, de 72 expositions à travers 58 wilayas, dédiées à la vente des fournitures scolaires, en sus de 3 grandes expositions régionales à Oran, Alger et Constantine. Ces expositions constitueront, selon lui, «une référence pour les prix des fournitures scolaire».
Pour sa part, le ministère de l’Education nationale a dévoilé, la semaine passée, le nouveau guide des fournitures scolaires pour les trois cycles d’enseignement en prévision de l’année scolaire 2023/2024. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la rentrée scolaire 2023/2024 avec pour objectif de «rationaliser l’acquisition des fournitures scolaires et de poursuivre les efforts visant à alléger le fardeau des cartables scolaires».