Le siège de sénateur est revenu au candidat du FFS Mehenni Haddadou, désormais ex-P/APW de Béjaïa, à l’issue des élections sénatoriales organisées avant-hier, à la salle des congrès, sise au siège de la wilaya. Le nouveau membre du Sénat a obtenu 495 voix sur les 701 bulletins exprimés, sur un total de 775 inscrits.
Encore une fois, le Front des forces socialistes conserve sa place de leader dans cette course à la Chambre haute du Parlement pour la troisième fois consécutive, et ce, depuis 2015. Un résultat qui a été rendu possible grâce à la discipline partisane, caractérisant une organisation politique, et qui a fait la différence face à des candidats indépendants dont la structuration ne dépasse pas l’entourage familiale ou la tribu.
Avec ses 320 élus à travers les communes et l’APW, le FFS était déjà parti favori dans cette ultime étape du calendrier électoral «d’édification des institutions», tracé par l’administration. Il s’est même adjugé le vote de quelque 175 grands électeurs sympathisants. Les autres candidats, issus des listes indépendantes, n’ont obtenu que 183 voix sur le même nombre de suffrages exprimés, tous réunis.
A leur tête, Itouchen Morad a obtenu 131 voix, Ikhlef Mahmoud 28, Bouzidi Abderezak 13, Alma Toufik 5, Ben Hafsi Mohamed 3, Boukhadra Abdelkader 2 et, enfin, une voix pour Brahami Farid. En marge de cette opération électorale, le nouveau sénateur a appelé à la libération des prisonniers du hirak, car, a-t-il déclaré, «si on veut construire une véritable démocratie, nous devons aller vers l’apaisement en libérant tous les détenus politiques et d’opinion».
Sur un autre chapitre, M. Haddadou a promis que son parti «militera pour la réhabilitation du rôle de l’élu, la dépénalisation de l’acte de gestion et pour arracher un nouveau découpage administratif qui favorisera le développement des communes».