Son homologue égyptien a indiqué, dans un communiqué, que les raids israéliens sur Ghaza «constituent une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu et une escalade dangereuse», avant de rejeter «toutes les attaques israéliennes visant à raviver les tensions dans la région et à contrecarrer les efforts de calme».
Allant dans le même sens, le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth, a jugé «ce qui se passe à Ghaza» de «cauchemar, tant pour la population palestinienne que pour les otages israéliens et leurs familles». Le responsable a appelé à une «cessation immédiate des combats afin que les négociations puissent reprendre sur la poursuite de l’accord de cessez-le-feu». L’Iran a également condamné «les attaques et accusé l’administration américaine d’être directement responsable des crimes de génocide et de nettoyage ethnique en cours à Ghaza», de rappeler la responsabilité de tous les pays et des Nations unies à mettre fin au génocide.
Le Coordinateur des secours d’urgence de l’Onu, Martin Griffiths, a exhorté «tous ceux qui ont de l’influence d’insister pour que cesse la guerre» en précisant : «Notre personnel a fait tout ce qu’il pouvait pour sauver autant de vies que possible à Ghaza (…), il y avait d’immenses souffrances parmi les survivants.»
L’Irlande, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Michael Martin, a estimé que «les informations faisant état de frappes aériennes israéliennes sur Ghaza sont profondément préoccupantes», avant d’exhorter «toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu et à mettre pleinement en œuvre leurs obligations». En outre, le ministère turc des Affaires étrangères a indiqué, dans un communiqué, que «les attaques israéliennes contre Ghaza montrent qu’Israël est entré dans une nouvelle phase de sa politique génocidaire».
Il a jugé «inacceptable qu’Israël revienne à la violence dans la région» et estimé que «la communauté internationale doit faire face à cette approche». L’Espagne, par la voix de son chef de la diplomatie, a rejeté «la nouvelle vague de violence et affirmé que la voie vers la paix passe par un cessez-le-feu et la création d’un Etat palestinien». La Suède, la Chine, la Suisse et la Russie ont également condamné les raids meurtriers, au même titre que l’Australie, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France.