En déplacement de travail il y a une semaine au Chu Frantz Fanon de Blida, Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, n'a malheureusement pas programmé une visite au service de chirurgie infantile, alors que ce dernier fait face à un manque flagrant en personnel médical et paramédical, ce qui rend souvent les RDV lointains et alourdissent la liste d'attente.
En effet, des enfants en souffrance sont contraints de patienter parfois plusieurs mois pour subir une opération chirurgicale. Leurs parents ne savent plus à quel saint se vouer pour espérer les voir enfin en bonne santé. Il faut dire que le personnel sur place fait de son mieux pour satisfaire la forte demande émanant d'enfants malades de tout le centre et de l'intérieur du pays.
Mais le manque de personnel, surtout d'anesthésistes et de réanimateurs, notamment ceux spécialisés dans la réanimation pédiatrique, fait que les opérations se font en fonction des moyens disponibles, donc avec beaucoup de retard.
Cela se passe au moment où des médecins spécialistes sont orientés vers l'intérieur du pays dans le cadre de leur service civil mais se retrouvent à ne rien faire (ou presque) puisque les malades sont souvent évacués vers les grands hôpitaux du nord du pays.
Les parents d'enfants malades lancent un appel au ministre de la Santé pour qu'une solution soit trouvée à ce grave problème et sauver ainsi des vies humaines en danger... car un enfant malade relève de l'urgence... dans tous les cas !