Le coin du referee / Le constat visuel des arbitres, entre le concret et l’abstrait !

31/01/2024 mis à jour: 09:42
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La majorité des sportifs, amateurs de football et autres supporters des clubs se posent des questions pertinentes et parfois même lancinantes en rapport avec les décisions arbitrales contraires aux faits de jeu claires et ostensibles devant leurs yeux alors que l’arbitre (ou l’assistant) est à un mètre de l’action. Par ailleurs, certaines décisions arbitrales ne correspondent pas à la nature de la faute commise.

 Ladite décision est soit exagérée ou disproportionnée. Évidemment, cela réveille les démons du doute et de la suspicion dans l’esprit des spectateurs et particulièrement les victimes de la bonne ou mauvaise décision. C’est selon. La logique de la nature humaine veut qu’un arbitre (ou assistant) à proximité du fait de jeu rende la décision qui sied à la nature de la faute. Toute autre interprétation est mise, sans aucun raccourci, sur le compte de la tricherie et de la malhonnêteté. 

Et pourtant, A tout un chacun de nous arrive le fait de regarder dans une direction sans pour autant pouvoir distinguer ce qui ce passe réellement. Idem pour les magistrats sur le terrain. Même pour la dernière technologie de la VAR et celui qui la «supervise», certaines actions, tout ce qui y a de plus clair avec plusieurs répétitions de plusieurs angles, ne donnent pas l’alerte à celui sur le terrain. Tout cela fait partie du concret et de l’abstrait dans l’arbitrage !

 Évidemment, la bonne lecture-analyse facilitant la faculté décisionnelle d’un arbitre dépend de plusieurs facteurs déterminants. D’abord, la bonne disposition physique. Car, dans un corps bien entrainé, son cerveau est bien oxygéné et donne à temps le bon réflexe pour décréter la décision que lui transmettent (constant visuel) les yeux. La bonne position avec un angle favorable de vision favorise également de voir le fait de jeu. La bonne concentration conditionne la présence d’un esprit alerte, frais et dispo. 

Dernièrement et lors de la 15e journée du championnat, beaucoup d’erreurs de jugement avec influence directe sur le résultat technique ont marqué ladite journée. Les fautes commises sont contenues dans les énoncées de la loi 12 mais n’ont pas été sanctionnées. Les arbitres concernés étaient pourtant à une optimale proximité. 

Des touchers de main évidents, à exclure l’actionnement de la sempiternelle évocation du jeu des considérations, des poussées et des sauts sur adversaire en pleine surface de réparation, ballon en jeu. L’autre fléau qui a pris des allures de phénomène sur nos terrains de football est celui relatif à la perte de temps, après avoir sifflé faute. Au motif que les arbitres font respecter le mur à 9,15m, plus de deux minutes sont consommées pour le faire. 
Et cela se répète à chaque coup franc aux abords des surfaces de réparation durant la même rencontre. Juste pour rappeler ces «tares» devant l’opportunité du conclave des arbitres d’élite organisé à Oran. Comme, il y a lieu de relever la louable et salvatrice démarche de la mise dans le bain de plusieurs jeunes talents prometteurs pour le compte de la phase aller. A encourager. 

En conclusion, la formation continue des arbitres, à tous les niveaux de la pyramide, outre les aspects habituels où l’étude des lois du jeu, la préparation physique, la préparation de match, les modifications, orientations, directives et projection vidéo, on doit inclure des créneaux ayant trait à la moralité, la personnalité, l’autorité, la pédagogie, la psychologie fonctionnelle appliquée. 

De manière à attirer l’attention de ces jeunes arbitres d’avenir qu’ils sont inlassablement poursuivis et guettés par des personnes (par moments des collègues actifs ou passifs) visant à leur tendre des pièges visant l’addiction à l’accès aux vices qui ont ruiné des générations d’arbitres… 

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