Le coin du referee / Ghorbal a eu (déjà) à diriger l’affiche de la finale au 1er tour !

10/02/2024 mis à jour: 03:49
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La Commission d’arbitrage de la CAF n’a pas retenu l’arbitre mondialiste, l’Algérien Mustapha Ghorbal, pour les quatre derniers matchs de la compétition de la CAN. 

Au regard des deux sélections finalistes ayant composté leurs billets après d’âpres débats, en l’occurrence la Côte d’Ivoire et le Nigeria, l’affiche fut déjà dirigée par notre arbitre international Ghorbal lors de la 2e journée du 1er tour du groupe A. 

Faut-il rappeler que ladite confrontation s’était soldée par la défaite des Eléphants face aux Super Egales un but à zéro. Donc pour les amateurs de football, cette finale a désormais un goût du déjà-vu. 

Même si les choix de la commission des arbitres de la CAF sont souverains, il n’en demeure pas moins qu’il y a eu une injustice et un préjugé certain vis-à-vis de notre compatriote, au vu de ce qu’il a développé comme haute qualité arbitrale lors de ses deux précédentes directions. En tout état de cause, l’histoire retiendra quand même que Ghorbal a dirigé les deux finalistes qui se sont rencontrés lors du premier tour de la compétition. 

Car, même si toutes les sélections arabes et également de l’Afrique du Nord étaient éliminées dès les huitièmes de finale du tournoi, ceci n’a pas trouvé refuge avec l’indice tenant la route et au demeurant (très) valable de neutralité aux yeux des décideurs de l’ombre et ceux qui tirent les ficelles au sein des commissions d’influence. A moins que l’on reproche un impair ou un tort de direction fonctionnelle à Ghorbal (?!). 

Car, quelques heures après la notification de ne pas compter sur lui pour la suite de la CAN, la FIFA annonce une liste d’arbitres retenus dans laquelle figure Ghorbal, pour les stages préliminaires du prochain Mondial 2026. 
Cette fois, la présence d’un Algérien dans une commission souveraine à portée décisive et prépondérante n’a servi à rien pour imposer un arbitre qui a confirmé ses immenses capacités. 

Et cela sans épiloguer sur les «torts» causés à l’Equipe nationale en relation à l’influence à partir de la cabine de la VAR ayant impacté négativement l’acte arbitral sur le terrain. La morale de l’histoire : l’Algérie fut sacrée haut la main championne d’Afrique des nations en 2019, en Egypte, alors qu’il n’y avait aucun compatriote d’influence à la CAF, encore moins au sein de la FIFA.  
 

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