Dans le jargon du milieu arbitral, on dit que la défaite d’une équipe jouant à domicile requiert un arbitrage courageux et habile.
Lors de la confrontation comptant pour le premier quart de finale de la LDC ayant opposé le Chabab de Belouizdad à son adversaire du jour le fantastique Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), tellement le match a été dominé par le club visiteur, l’arbitre kenyan Peter Waweri n’a pas eu à faire étalage de courage et de ténacité pour protéger les Sud-Africains sur le terrain.
Ils le faisaient eux-mêmes en jouant juste par une mobilité, voire une vivacité et une maîtrise technique sans abus ni provocation en ne versant aucunement dans l’humiliation.
Car dès la 5’ de jeu, les visiteurs ont démontré qu’ils étaient là pour faire forte impression. Même si le but (5’) marqué de la tête a nécessité près de cinq bonnes minutes d’analyse au niveau de la VAR, lesquels préposés n’avaient pas estimé utile de revenir à l’arbitre directeur pour revoir sur l’écran du terrain ladite action objet de litige. Bouchar, le capitaine belouizdadi, a vainement tenté d’influer (?) pour l’invalidité du but du Mamelodi.
Au bout de 20’, le break était déjà réalisé. Miloud Rebiai (45’+3) a entretenu un semblant d’espoir en réduisant l’écart. Deux autres buts des visiteurs ont anéanti toute espérance.
Le match était propre. La preuve aucune sanction disciplinaire n’a été jugée nécessaire par un arbitre veillant tout au long de la partie à son aura autoritaire.
En fin de match, par conviction et tradition de sportivité à toute épreuve et après avoir soutenu son équipe durant tout le temps de jeu et réalisé un superbe spectacle dans les tribunes, le grand public belouizdadi a longuement applaudi le vainqueur, le club de Mamelodi.