LDC (1re journée). Horaya Conakry – ES Sétif (17h) : Ne pas perdre le nord…

12/02/2022 mis à jour: 08:13
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Deghmoum, un atout majeur dans le compartiment offensif de l’ES Sétif

Pour le coup de starter de sa neuvième participation à une phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, l’Aigle noir sétifien va devoir se retrousser les manches, puisque le calendrier lui offre un sérieux client. 

Même s’il n’est plus l’ogre d’antan, le Horaya Conakry devant entamer la compétition à la maison, se présentera avec de nombreux atouts et pas des moindres. Champion d’hiver avec 32 points, Horaya qui a remporté ses huit derniers matches est composé de nombreux internationaux guinéens, maliens et burkinabè. Ce qui n’est pas le cas de l’Aigle noir n’ayant pas bien négocié le dernier virage de la phase aller du championnat national. 

Ainsi, les gars de la capitale des Hauts-Plateaux vont devoir disputer un deuxième match en cinq jours, avec en sus un effectif amoindri. Pour moult raisons, il n’est pas évident de tenir le coup sans gros moyens de récupération et la moindre préparation. 

Epuisés par un harassant marathon scindé en plusieurs étapes, les partenaires de Djahnit n’auront pas, le moins que l’on puisse dire, la tâche facile devant un adversaire avantagé par divers éléments. 

Le voyage, les conditions climatiques, ainsi que les facteurs terrain et arbitrage maison ne sont pas les seuls tracas des Ententistes qui ont perdu en cours de route deux autres joueurs. 

Pour semble-t-il un «problème» de santé, l’ex-Tlemcenien Benbelaïd n’admettant plus lui aussi la fonction d’intermittent, déclare forfait à la dernière minute. Le cas Fellahi, libéré pour les mêmes motifs, risque de faire tache d’huile.

 Pour une burlesque histoire de passeport, Bekrar fait faux bond. Le cas Bekrar obligeant son équipe à se présenter sans attaquant puisque Benayada (suspendu), Djabou Motrani et Boutiche (blessés) ne sont pas du safari, montre l’état de déliquescence d’un club non géré. 

Ainsi, un problème extra-sportif met non seulement son grain de sel, mais empoisonne la vie à Nabil Kouki, obligé de «bricoler» et de composer avec mille et un faux problèmes. Inscrits aux abonnés absents, les dirigeants n’ayant pas accompagné la délégation présidée par un salarié, ne mesurent pas les innombrables soucis du coach et de ses joueurs livrés à eux-mêmes. 

Le technicien tunisien va devoir faire de la gymnastique pour composer son onze type. A commercer par le poste de gardien. Eloigné des terrains depuis le 24 octobre dernier, Sofiane Khedaïria n’est pas opérationnel à 100% alors que Bouhalfaya est inexpérimenté. 

La défense sera composée de Ferhani, Debbari, Belkaroui, Nemdil ou Laribi. Jouant de malchance, l’ex-Nahdiste n’ayant disputé que la moitié de la phase aller manque cruellement de compétition. Sa titularisation est improbable. 

Comme à l’accoutumée, l’entrejeu sera à la charge de Karaoui et Kendouzi qui ne vont pas chômer. En l’absence de Djabou, l’animation sera assurée par Djahnit, lequel aura la lourde charge de distiller de bonnes balles à Boudebous et Daghmoum. 

Pour combler la cascade de forfaits et contrer les desseins de l’adversaire n’ayant sans nul doute l’intention de louper le début de la compétition, Kouki va certainement opter pour la prudence et un entrejeu renforcé.

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