La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Madame Fazia Dahleb, a déclaré, hier samedi, à partir de Guelma, que «les centre d’enfouissement technique (CET) sont appelés à disparaître» et de préciser en substance «que cette façon d’éliminer les ordures ménagères est révolue car ce procédé est non seulement contre productif, mais il génère beaucoup plus d’inconvénients d’ordre écologique et nécessite aussi de grosses enveloppes financières pour la réalisation des cassiers d’enfouissement et de grands espaces réservés à cet effet».
Ainsi, c’est au CET de Bouguerguer, dans la commune d’Héliopolis, située à quelques encablure de Guelma, que la ministre a tenu à faire un point de situation concernant ce type de procédé et rencommandant vivement de prendre les devants pour changer d’approche. «Il faut immédiatement penser à mettre en place des unités de tri sélectif. Nous sommes en phase d’élaborer des textes de loi qui régissent cette activité.
Le jour ou ils (les textes) seront promulgués vous serez prêts à mettre en œuvre le process». En effet, les deux cassiers du CET de Bouguerguer étant saturés depuis plusieurs mois, un projet de création d’un CET intercommunale dans la commune de Houari Boumediène ne semble pas convaincre la ministre de l’nvironement vu les nouvelles orientations impulsées par son département mais encore «votre projet date de 2019 et le lancement de l’ODS est intervenu le 27-06-2021.
Je vous suggère d’accélérer les procédures pour entamer les travaux au risque de perdre l’enveloppe pour la réalisation de ce CET. Nous allons organiser une séance de travaille pour faire un point de situation ce retard est inconcevable» A cette occasion, 10 camions à benne tasseuse ont été distribués à des communes de la wilaya, au titre d’un programme FCCL plus large de 40 engins du même type, qui interviendra dans les prochains jours.
Notons également que cette visite marathon a ciblé, entre autres, un point tout aussi important en l’occurrence la réserve naturelle de Beni Salah dans la daïra de Bouchegouf. Une réserve de plusieurs milliers d’hectares, qui, faudrait-il le souligner, abrite plusieurs espèces d’animaux endémiques dont le cerf de Barbarie.
Dans ce contexte bien précis, la lutte contre les incendies de forêt a été le leitmotiv des pouvoirs publics. «Les changements climatiques seront plus rudes dans les prochaines années. Il faut être vigilant afin de préserver nos espaces naturels faunes et flores incluses» s’accordent à dire les amoureux de la nature.