Israël, Etat voyou

25/03/2025 mis à jour: 15:30
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La guerre génocidaire ordonnée par Netanyahu et les suprémacistes, sionistes de son gouvernement contre la population de Ghaza, déclenchée au lendemain du 7 octobre 2023, vient de dépasser le seuil  des 50 000 morts et 100 000 blessés, dont plus de 70% sont des femmes et des enfants.

Et ce, sans compter les dizaines de milliers de disparus qui gisent encore sous les décombres des villes de la bande palestinienne. Ne se contentant pas de violer l’accord de cessez-le-feu, signé le 15 janvier dernier, en refusant, d’une part, le retrait militaire et l’évacuation du passage de Rafah permettant l’accès de l’aide humanitaire à la population ghazaouie, Israël a mis en place un blocus total de l’enclave depuis le début du mois de Ramadhan, plongeant toute la population dans une situation de catastrophe humanitaire immanente, tout en continuant de bombarder la population et en lançant des opérations militaires terrestres contre des femmes et des enfants.

En moins d’une semaine depuis le 18 mars dernier, près d’un millier de martyrs sont tombés sous les bombes et les obus israéliens ! Une situation qui n’a pas ému les chancelleries occidentales qui se sont bornées aux formules incantatoires d’appels «à la retenue, et la reprise de l’accord de cessez-le-feu», oubliant que la responsabilité de sa violation incombe à l’entité sioniste. Les capitales occidentales préfèrent regarder ailleurs plutôt que la tragédie que vit le peuple palestinien et renvoyer dos à dos l’agresseur et les agressés !

A l’exception du pape François qui, à peine remis de sa maladie, a trouvé la force d’exiger «la fin immédiate des frappes israéliennes et s’est dit attristé par la reprise des bombardements intenses israéliens qui ont fait tant de morts et de blessés à Ghaza».

A Ghaza, plus de deux millions et demi de personnes, essentiellement des femmes et des enfants, sont menacés de mourir de faim et de soif. Un véritable crime contre l’humanité, auquel s’ajoute celui d’orchestrer, dans le cadre du véritable nettoyage ethnique qui accompagne ce génocide, le crime que réprouve le droit humanitaire, à savoir celui qui consiste à empêcher les femmes enceintes à accoucher dans des conditions normales, faute d’infrastructures sanitaires qui ont été pour la plupart détruites ou hors service par Israël. Il faut toutefois signaler que depuis la signature de cessez-le-feu, l’entité sioniste n’a pas tenu ses engagements et a plus d’une fois violé l’accord signé.

Le génocide a été poursuivi pendant que les suprémacistes sionistes par des manœuvres dilatoires ont essayé d’empêcher l’application de la seconde phase du cessez-le-feu, avec l’appui de l’administration Trump qui n’a rien trouvé de mieux que de voter une rallonge de 4,5 milliards de dollars d’aide militaire, créant par la même les conditions à une remise en cause de l’accord de cessez-le-feu de manière définitive par les suprémacistes de Tel-Aviv.

Parmi lesquels deux membres, dont l’actuel chef du gouvernement et l’ancien ministre de la Défense, sont toujours sous le coup de mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale, poursuivis pour crimes de guerre et crime contre l’humanité, bénéficient tous deux de l’impunité des pays occidentaux, dont certains comme l’Allemagne, la Pologne ou la France sont signataires de la Convention de Rome portant création de la CPI !

L’Etat sioniste, quant à lui, a été reconnu coupable de génocide envers les Palestiniens de pratiquer le nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée, par la Cour internationale de justice. Sans compter les innombrables résolutions de l’ONU, systématiquement violées par les néonazis de Tel-Aviv qui cherchent annexer de nouveaux territoires palestiniens, syriens et libanais au mépris du droit international.

Un expansionnisme colonial, pourtant dénoncé  par les ONG internationales, comme Amnesty International, tout comme l’Etat d’apartheid constitutionnellement instauré vis-à-vis de la population non juive de l’entité sioniste, essentiellement les Arabes d’origine palestinienne considérés comme des sous-citoyens ou des citoyens de «seconde zone». Toutes ces caractéristiques en font aujourd’hui un Etat voyou.
 

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