A fin du mois de septembre dernier, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a enregistré plus de 3700 projets. Le directeur général de l’agence, Omar Rekkache, a dressé, hier, ce bilan en marge du Forum d’affaires algéro-tunisien tenu à Alger.
Les projets concernent l’industrie, les travaux publics et le bâtiment C, les transports, l’agriculture, la pêche et l’aquaculture. Et ce, en plus des services du tourisme et de la santé.
A titre illustratif, le CREA a soumis à l’agence plus de 1 000 nouveaux projets d’investissement, selon Kamel Moula. Dans l’industrie pharmaceutique, selon le directeur général de la promotion de l’investissement au niveau de ce département ministériel, Salah Boussbia, le système incitatif a permis au secteur industriel de capter plus de 51% des projets enregistrés auprès de l’AAPI (entre le 1er novembre 2022 et le 31 juillet 2023).
Il a, par la même occasion, souligné l’adoption de quatre systèmes de soutien pour stimuler la production locale, tout en développant la sous-traitance. Affirmant que l’Algérie est considérée comme l’un des marchés les plus importants de la région Afrique et Moyen-Orient (MENA), M. Boussbia a rappelé que l’Algérie a réussi à produire et à couvrir environ 70% de ses besoins en médicaments et table sur un taux de 75%. Pour atteindre cet objectif, des mesures ont été prises.
Dans ce cadre, un travail est en cours, selon la même source, pour organiser les filières industrielles en clusters. Il s’agit également de renforcer la compétitivité des entreprises publiques, parallèlement à la création de commissions de filières stratégiques entre les secteurs public et privé. En matière de foncier, l’Algérie dispose, selon Salah Boussbia, d’un portefeuille foncier industriel destiné à l’investissement d’une superficie totale de plus de 38 000 hectares, répartis sur 756 zones industrielles et zones d’activités.