L’administré ou le visiteur qui parcourt les axes routiers et autoroutiers de la capitale fait le constat de la mégapole qui veut changer de look, surtout son littoral que les gestionnaires tiennent à ce qu’il soit en osmose avec la ville.
Cette cité, qui n’a eu de cesse de tourner le dos à la mer, est en train de changer de look grâce à des projets qui, jure-t-on quelque part, feront d’Alger la Blanche, une des villes accueillantes et attrayantes du bassin méditerranéen. C’est tout le mal en tout cas qu’on souhaite à une ville, érigée, rappelons-nous, l’espace d’un temps – à tort ou à raison– en gouvernorat, avant qu’elle ne réoccupe son statut de wilaya au même titre que les autres entités territoriales du pays. Qu’il en soit. Des Epic, souvenons-nous aussi, avaient vu le jour, bien avant, histoire de faire dans la décentralisation du CPVA et prendre à bras-le-corps chaque segment de la ville pour pouvoir mieux le gérer, tenait-on à préciser.
Ne faisons pas l’impasse sur les nombreux flottements relevés depuis, par-ci, par-là dans la gestion de la ville. Mais quelque part – il serait malvenu de ne pas le signaler – on a cette impression de «coup de pied dans le marabounta», et ce, via des projets visant à rendre moins morose – usons de cette litote – notre front de mer. Témoin le site dit les Sablettes, le futur projet des esplanades de la pêcherie et boulevard Commandant Mira et bien d’autres tronçons qui longent nos beaux rivages laissés en «friche» et qui font le pied-de-nez à notre cordon littoral. Il ne serait pas moins réducteur aussi de ne pas relever les efforts consentis en matière d’embellissement de la capitale, par le biais de l’Edeval.
Certes, des carences sont montrées du doigt par le citoyen lambda sur le plan des opérations d’élagage et de soins des arbres d’alignement, comme les platanes du boulevard Omar Lounes – pour ne citer que ces derniers – qui rendent l’âme, mais on doit concéder dans l’ensemble que les jardins, les ronds points et autres terre-pleins sont bien enjolivés par la plantation d’arbustes exotiques et des compositions florales avec ces premiers balbutiements printaniers. En revanche, on zappe certaines artères qu’on juge moins intéressantes.
On manque de les fleurir au même titre que d’autres sites qui méritent de jubiler avec les premiers balbutiements printaniers. Autre chose et non des moindres. Ne serait-il pas opportun de sensibiliser le mouvement associatif et l’impliquer à donner fière allure à sa cité ? Le débat reste ouvert.