Instantané - Infrastructures et équipements sportifs urbains, le maillon faible ?

02/01/2024 mis à jour: 00:06
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Toutes les mégalopoles du monde, même les moins nanties, sont dotées aujourd’hui d’un minimum d’infrastructures sportives.

Autrement dit, du simple parcours de santé dans les parcs boisés aux complexes omnisports, en passant par la création d’aires urbaines affectées aux activités de détente et de loisirs, les aménagements sportifs œuvrent pour la santé physique des administrés.

En clair, ils sont un des meilleurs investissements que les autorités locales peuvent offrir aux citoyens en quête de détente et d’évacuation de stress.

Aussi, au-delà des bienfaits qu’ils procurent sur le plan physique, ils demeurent, à bien des égards, de véritables lieux de vie dans les cités et quartiers, voire des points de rencontres et d’échanges créateurs de liens sociaux entre les différentes couches de la société.

Il est bien sûr de bon aloi de voir l’exécutif de la wilaya d’Alger s’inscrire en droite ligne avec les orientations de l’OMS qui recommande l’activité sportive du citoyen dans son milieu urbain. Un programme global est mis en place par la wilaya en matière de dynamisation de l’activité sportive urbaine dans les 57 communes que compte la géographie de la wilaya d’Alger.

Le plan stratégique dont fait sien, donc la wilaya, est considéré somme toute comme un aspect important, dès lors qu’il concourt à la socialisation urbaine aussi bien dans son segment «plan vert» qui s’attelle à améliorer le cadre de vie du citoyen dans son milieu urbain que celui dit «plan bleu» qui planche à capitaliser la façade maritime, avec ses projets d’aménagement et infrastructurel.

Soit. Après la réalisation de terrains de proximité – il y a 600 dans le territoire de la wilaya avec une cadence de 50 par an, soit réalisés ou ayant fait l’objet d’une réfection – qu’on voit fleurir dans les lotissements, un programme intéressant de réalisation de piscines est mis en branle par les collectivités locales pour doter, d’ici 2026, chaque commune d’une infrastructure aquatique.

Et c’est de bonne guerre dans la mesure où Alger affichait – il n’y a pas si longtemps – un manque criant en matière de bassins et dont le nombre se comptait sur les doigts d’une seule main. On met en avant la question de disponibilité du foncier à Alger sur lequel est exercée une forte pression.

Certes, trouver une assiette foncière dans le territoire de la wilaya pour installer des équipements sportifs n’est pas une sinécure, mais ne pourrions-nous pas voir le long de notre côte littorale, bordée de criques, de calanques et d’anses pour tenter de réaliser une infrastructure aquatique, comme c’est le cas de la piscine El Kettani ou celle du RUA au port d’Alger qui datent de l’époque coloniale ?

Les édiles des 17 communes d’Alger, territoires qui ont les pieds dans l’eau, seraient-ils à court d’idées pour envisager d’inscrire dans leur plan d’action la réalisation d’une piscine dans l’une des criques de leur localité maritime, avec de l’eau de mer ? Une infrastructure dont le retour d’investissement est loin d’être incertain. Mais cela est une tout autre question, me diriez-vous.
 

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