Deux années se sont déjà écoulées depuis la disparition de l’écrivain et poète Mohand Amokrane Tighilt, dont la mémoire a été honorée, jeudi et vendredi, à l’occasion d’un hommage qui lui a été rendu par la direction de la culture et des arts avec la participation de la DJS de la wilaya Tizi Ouzou et l’association des parents d’élèves.
Des activités commémoratives ont eu lieu à la bibliothèque communale Taleb Rabah d’Illilten, dans la daïra d’Iferhounen.
Une exposition de livres et d’articles publiés dans la presse par le défunt figure également dans le programme de cet hommage qui a porté aussi sur des ateliers de dessin et de lecture. Le parcours du défunt et son œuvre ont été aussi revisités lors d’une conférence animée par Mohand Aoudia, enseignant, et des parents d’élèves.
Les poètes Djamel Laceb, Mohand-Ouramdhane Abdenbi et la journaliste Katia Aït Chabane, entre autres, ont assisté à la présentation des travaux des participants au concours de poésie organisé dans le cadre de cet hommage.
La projection cinématographique suivie d’un débat avec la cinéaste Razika Mokrani et une conférence sur la musique avec le Dr Mouloud Ounnoughene, étaient aussi, jeudi, au menu de cette commémoration. Vendredi, les organisateurs ont prévu un recueillement sur la tombe du regretté avec prise de parole des membres de sa famille et de ses amis qui ont apporté des témoignages sur Mohand Amokrane Tighilt qui a été enseignant et directeur de collège tout en intervenant dans la presse où il a publié notamment des articles sur les conditions de vie des villageois.
Le défunt a également signé plusieurs contributions culturelles, durant les années 1990, à l’hebdomadaire Le Pays. Il s’est intéressé aussi à l’écriture romanesque en publiant des romans et des recueils de nouvelles. «Il avait, de son vivant, accompagné des générations d’élèves. Sa plume était un souffle de liberté. Aux côtés des humbles, il a su donner le meilleur de lui-même, sans rien attendre en retour. Il était modeste et il est parti sans bruit», témoigne son fils, le journaliste Kocila Tighilt.