Décidément, Tiaret a la côte, ces derniers mois, tant ses enfants épatent «internationalement» la galerie.
On se souvient, l’été dernier, de la boxeuse Imane Khelif, qui a été l’une des vedettes des Jeux Olympiques de Paris tant on a fait gorge chaude de ses prouesses sportives, voilà que cette semaine Mohamed Salah Benamar, un autre originaire de Tiaret (plus précisément de la ville de Sougueur), a brillé à Washington, en supervisant d’une main de fer la couverture médiatique, et l’aspect technique, de la cérémonie d’investiture du 47ème président des Etats-Unis, Donald Trump. Cet ancien journaliste algérien, qui a fait ses humanités à l’université d’Alger, a mis le cap sur le pays de l’Oncle Sam au début des années 2010, et depuis, autant dire qu’il s’est fait les dents.
En effet, aussitôt installé en Amérique, Mohamed Salah Benamar n’a pas tardé à créer sa propre entreprise d’audiovisuelle tout en œuvrant, au fil des ans, à rapprocher les relations algéro-américaines. C’est en effet lui qui, le 5 juillet de chaque année, organise des fêtes de commémoration de l’indépendance algérienne, et ce à travers plusieurs Etats américains.
Il est même allé jusqu’à fonder une association qui a pour but de donner davantage de visibilités aux Algériens établis aux USA tout en promotionnant les échanges, culturels et économiques, entre les deux pays.
Pour la parenthèse, c’est Abderrahman Ben Ghanem, conseiller de Trump, -et lui aussi algérien-, qui a recommandé au 47ème président ricain de faire appel aux services de Mohamed Salah Benamar pour superviser l’organisation de la cérémonie d’investiture, le 20 janvier dernier.
Une cérémonie qui a fait couler beaucoup d’encre, ubuesque sous certains aspects, sans compter le salut pour le moins équivoque (pour ne pas dire carrément fasciste) que fit un certain Elon Musk. Mais il n’y a certainement pas là de quoi accabler Mohamed Salah Benamar, dont le travail, ce jour-là, se limitait seulement à la technique.