Rachid Grim vient de nous quitter, à l’âge de 74 ans, des suites d’une infection à la Covid-19.
Politologue de formation, il avait occupé de hautes fonctions au sein de grands instituts de formation supérieure algériens. Dans les années 1960 et 70, il fut l’un des fondateurs des instituts nationaux de technologie et un des principaux cadres supérieurs de l’Inped où il passa plusieurs années, avant d’occuper d’autres postes au sein de grandes entreprises publiques.
Après sa retraite, il rejoignit l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), où il exerça durant plusieurs années. Formé à la Grande Ecole des sciences politiques d’Alger des années 1960 et 70, il maîtrisait parfaitement les subtilités de la gouvernance et de la géopolitique, ce qui convenait parfaitement aux médias nationaux et étrangers, qui l’interrogeaient bien souvent sur la situation politique très complexe du pays.
Ses articles publiés durant les deux derniers mandats de Abdelaziz Bouteflika étaient tout particulièrement appréciés pour les éclairages qu’il apportait sur les luttes et les intrigues de clans qui brouillaient la lecture politique et minaient la gouvernance du pays.
Nordine Grim